Au sein de la majorité comme au gouvernement, Pacôme Rupin est considéré comme un « bon élève ». De ces Marcheurs qui n’ont jamais été très enclins à provoquer des remous internes. Mardi 20 juillet, alors que les députés examinaient en commission le projet de loi relatif à la gestion de la crise sanitaire, l’élu s’est pourtant rudement opposé au pass sanitaire. « Je crois qu’il va fracturer notre pays », a déclaré le parlementaire LREM qui a rappelé à ses collègues Marcheurs leurs promesses faites en mai de ne pas étendre le justificatif sanitaire aux activités de la vie quotidienne. Après les réticences de la Défenseure des droits, du Conseil d’État et des oppositions de tous bords, plusieurs voix se font entendre au sein du groupe LREM à l’Assemblée pour remettre en cause l’extension du pass sanitaire.
Le Point : À l’Assemblée nationale, en commission, vous avez vivement dénoncé le pass sanitaire que le gouvernement souhaite mettre en place. Pourquoi ?
Pacôme Rupin : Je n’imagine pas vivre dans une société dans laquelle on demande des données personnelles de santé pour se rendre dans un centre commercial ou un café. Si la priorité doit être de protéger les Français face au virus, il faut aussi savoir mettre des limites aux mesures de sécurité sanitaire.
C’est
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