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Où sont passés les salopards ?
information fournie par So Foot 11/05/2025 à 00:29

Où sont passés les salopards ?

Où sont passés les salopards ?

Quelques jours après le craquage complet d’Antonio Rüdiger et alors que se profile un nouveau Clásico ce dimanche se pose un débat existentiel pour le football moderne : Rüdiger est-il le dernier salopard de son sport ?

Leur dernière vision sera un gun et un chauve, disait Booba. Remplacez gun par crampon et vous obtenez Antonio Rüdiger. À 32 ans, le défenseur est devenu le nouveau méchant d’un football bien aseptisé et le porte-étendard d’un groupe de joueurs en voie d’extinction : les salopards. Pour preuve, son coup de sang vis-à-vis de l’arbitre Ricardo de Burgos Bengoetxea, à qui il a menacé de fracasser le crâne avec une poche de glace, alors que le Real Madrid perdait la finale de Coupe d’Espagne face au FC Barcelone (3-2). Suspendu pour six matchs depuis, Rüdiger incarne le visage de ces méchants madrilènes, prêts à tout pour gagner, mais également prêts à tout, lorsque la situation ne tourne pas en leur faveur. Cela tombe bien (ou mal), puisqu’un nouveau Clásico décisif en Liga se profile ce dimanche. Derrière les enjeux sportifs, la rivalité entre affreux merengues et gentils blaugrana – rappelant les belles années Mourinho – offre, dès lors, un regard intéressant sur l’espérance de vie des salopards. Ces amoureux des coups en traître, d’insultes aux mamans et du cassage de malléoles sont en effet devenus une denrée rare, doucement remplacés par le modèle des joueurs mannequins, aux discours LinkedIn et danses TikTok. Rüdiger, lui, a toujours été dans l’autre branche. Celle des vissés à 20 mm laissés sur le tibia d’un jeune ailier de 70 kilos. Défendables pour certains, détestables pour tous les autres, les méchants font toujours jacter.

Des footballeurs pré-VAR

Avec Antonio Rüdiger, la question est la suivante : joue-t-il à la bonne époque ? Pas vraiment, à voir les réactions suscitées par chacune des interventions de l’Allemand. Que ce soit en assommant Kevin De Bruyne en finale de la Ligue des champions 2021, en raclant le torse de Benjamin Pavard lors d’un duel Allemagne-France, en tamponnant les parties intimes de Miles Lewis-Skelly ou, dernièrement, en menaçant donc Monsieur De Burgos Bengoetxea, Rüdiger s’est forgé le CV du connard. Attaqué de toutes parts et condamné à perpétuité par les tribunaux des réseaux sociaux. Un pedigree valable il y a encore dix ans, mais qui, dans les années 2020, ne fascine plus personne. Il faut dire que les mœurs ont changé. «

Par Adel Bentaha pour SOFOOT.com

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