Il lui reste un an et demi pour développer ses idées pour la France avant la présidentielle, mais Jean-Luc Mélenchon en détaille déjà un volet ce lundi 30 novembre. Dans un entretien à L'Opinion , il évoque son « programme pour la défense nationale ».
À la première question, qui porte sur la « dissuasion nucléaire », il répond que celle-ci « reste pour la France un outil irremplaçable aussi longtemps qu'il n'y a pas d'alternatives militaires ». Il se dit aussi « favorable au Traité d'interdiction des armes nucléaires [TIAN] approuvé par l'Assemblée générale des Nations unies ». « Mais il ne peut pas être question de demander aux Français de désarmer les premiers. Il faut que ce soient ceux qui ont le plus d'armes nucléaires qui commencent, c'est-à-dire les États-Unis et la Russie », poursuit le député des Bouches-du-Rhône.
Nous n’avons rien à faire dans l’Otan !Sur ce même sujet, le leader Insoumis évoque la Russie comme « un partenaire fiable », quand les États-Unis « ne le sont pas ». « Cessons de nous rabâcher que nous avons des valeurs en commun avec les Nord-Américains ! Ce n'est pas vrai que nous défendons les mêmes principes », tacle-t-il aussi.
Concernant l'Otan, « nous n'avons rien à y faire ! » persifle Jean-Luc Mélenchon, jugeant qu'il s'agit d'« une alliance incertaine ». « Il s'y trouve des gens qui peuvent être des adversaires ou des
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