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"Noyau franco-allemand" : le gouverneur de la Banque de France et son homologue de la Bundesbank appellent à serrer les rangs
information fournie par Boursorama avec Media Services 14/11/2023 à 11:53

François Villeroy de Galhau et Joachim Nagel lancent un appel commun à l'Europe, affirmant leur volonté de parler d'une seule voix.

François Villeroy de Galhau et Joachim Nagel, en mai 2023, à Niigata (Japon) ( AFP / KAZUHIRO NOGI )

François Villeroy de Galhau et Joachim Nagel, en mai 2023, à Niigata (Japon) ( AFP / KAZUHIRO NOGI )

"Nous diviser, ce serait nous condamner, et condamner l'Europe". Dans une tribune publiée dans les colonnes de FigaroVox , le gouvernement de la Banque de France François Villeroy de Galhau et le président de la Bundesbank Joachim Nagel ont défendu un couple franco-allemand "nécessaire" face aux enjeux économiques et géopolitiques qu'affronte l'Europe.

"Des acteurs représentant différentes parties du globe font entendre leur voix. Dans ce contexte, l'amitié franco-allemande ne perd pas de son importance, bien au contraire. Nous diviser, ce serait nous condamner, et condamner l'Europe. Si, au contraire, nous parlons d'une seule voix, nos mots auront plus de poids", arguent les deux dirigeants, dans cette déclaration commune. "Et si l'Europe parvient à parler d'une seule voix, peut-être en s'appuyant sur le noyau franco-allemand, elle aura un rôle important à jouer dans le monde", affirment-ils dans cet appel lancé lundi 13 novembre.

"Si notre amitié conserve cette qualité, nous pouvons continuer d'aider l'Europe"

Les deux dirigeants dressent l'inventaire des exemples fructueux de cooopération, des origines de la Communauté européenne du Charbon et de l'acier dans le contexte d'après-guerre jusqu'au fonds "Next Generation EU" créé face à la crise du Covid-19, en passant par la crise de la dette souveraine dans la zone euro.

Le défi est désormais celui de la politique monétaire face à l'inflation. "Notre objectif est la stabilité des prix, c'est-à-dire une cible d'inflation de 2 % à moyen terme. Avec un taux d'inflation de 2,9 %, mais qui baisse rapidement (...), nous n'avons pas encore atteint cette cible", concèdent-ils, avant d'évoquer l'impact des "crises géopolitiques" qui peuvent affecter l'entente franco-allemande.

"Une Europe stable bénéficie grandement d'une coordination étroite entre la France et l'Allemagne au-delà de la politique économique. Il est vrai que nos pays ont parfois des opinions divergentes dans des domaines tels que les affaires étrangères, la sécurité et l'énergie", notent-ils encore. Sur ce dernier point, François Villeroy de Galhau et Joachim Nagel saluent le "compromis" trouvé sur la réforme du marché de l'électricité, un exemple de la "capacité constante" des deux pays à trouver un "terrain d'entente". "Si notre amitié conserve cette qualité, nous pouvons continuer d'aider l'Europe à aller de l'avant", espèrent-ils ainsi.

2 commentaires

  • 14 novembre 13:14

    La situation des allemands sera bientôt aussi mauvaise que celle des français.


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