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Négociations industriels-grande distribution : "Il n'y aura pas de baisses de prix", selon Michel-Édouard Leclerc
information fournie par Boursorama avec Media Services 17/10/2023 à 11:37

L'inflation a atteint en France 4,9% en septembre selon l'Insee mi-octobre, alors que l'inflation alimentaire était d'un peu moins de 10%.

( AFP / DENIS CHARLET )

( AFP / DENIS CHARLET )

Michel-Édouard Leclerc a estimé mardi 17 octobre qu'"il n'y aura pas de baisses de prix" à l'issue des renégociations commerciales entre supermarchés et agro-industriels, même si elles sont avancées.

"On a perdu beaucoup de temps, aujourd'hui on va anticiper les négociations d'un mois et négocier dans un temps très court", a observé le président du comité stratégique des centres E.Leclerc sur BFM Business . "C'est très clair, il n'y aura pas de baisses de prix" , selon lui.

Le gouvernement a présenté un projet de loi avançant de quelques semaines les négociations commerciales entre grands industriels et supermarchés pour l'année 2024. Ces négociations annuelles, qui virent souvent à la foire d'empoigne , déterminent les conditions de vente (prix d'achat, place en rayon, calendrier promotionnel...) d'une majorité des produits vendus en supermarché pendant le reste de l'année. Le texte a été adopté à l'Assemblée nationale et son examen doit débuter en séance publique au Sénat le 26 octobre.

"Des demandes de très fortes hausses"

Le projet de loi prévoyait initialement de n'avancer ces négociations que pour les plus gros industriels, mais les plus petits fournisseurs, très majoritaires en nombre , craignaient d'être désavantagés en passant dans un second temps. Finalement, les députés ont adopté un amendement qui impose que les négociations aboutissent le 31 décembre pour les entreprises dont le chiffre d'affaires annuel est inférieur à 350 millions d'euros et le 15 janvier pour les autres.

Dans tous les cas, déclare Michel-Édouard Leclerc mardi, "les industriels ne savent pas à quelle sauce ils vont être mangés en 2024" en termes de prix, et débutent la négociation avec les supermarchés "avec des demandes de très fortes hausses allant de 5 à 25%" , selon celui qui explique que son enseigne espère "ramener l'inflation des produits de consommation courante au niveau de l'inflation générale" au terme de la négociation.

L'inflation a atteint en France 4,9% sur un an en septembre, un chiffre identique à celui du mois d'août, a indiqué l'Insee mi-octobre, alors que l'inflation alimentaire était d'un peu moins de 10% .

3 commentaires

  • 17 octobre 12:36

    Riches + riches
    Pauvres + pauvres
    Voilà la politique voulue
    Point barre
    Entre hypocrisies et égoïsme...mensonges...nous sommes au coeur du problème.
    Rien ne changera


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