Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Fermer

«Multispecies incroyabilis», le dragon d'avril du Muséum
information fournie par Le Point 09/04/2019 à 20:05

« Regarde, maman, un squelette de dragon ! » Ce n'est pas une blague. Dans une des vitrines centrales du rez-de-chaussée de la Galerie d'anatomie comparée et de paléontologie du Muséum national d'histoire naturelle se trouve ce qui ressemble à un? dragon. Sur le cartel, à côté de la tortue d'Hermann, figure le nom de cette « pièce unique » : « Multispecies incroyabilis ».Nous sommes en présence d'une authentique faux. Une invention de toutes pièces, composée de plusieurs espèces, comme son nom l'indique (lézard, serpent, oiseau), et qui ressemble vaguement à Croque-Mou, le dragon noir du long métrage à succès Dragons. Le squelette d'un animal qui n'existe pas, pourtant exposé au c?ur des collections du musée, entouré de squelettes aux anatomies scientifiquement validées, celles-là.AmbiguïtéLe Muséum a-t-il hérité, à son insu, d'une « chimère », cet animal fantastique que l'on exposait dans les cabinets de curiosités jusqu'au XIXe siècle? ? Non pas. Ce Multispecies incroyabilis n'a rien à voir avec un faux ordinaire, bien que l'histoire de l'art et des musées regorge d'affaires de vrais devenus faux, le Muséeun ne faisant pas exception. Mais ce Multispecies incroyabilis a connu un autre trajet. Montré pour la première fois en 1998 lors de l'exposition « Ossements 98 », il faisait partie de clins d'?il potaches (le « clou de l'exposition » était un vrai clou fixé sur un socle?) dissimulés dans les...

0 commentaire

Signaler le commentaire

Fermer

A lire aussi