
Le FMI et sa directrice générale, Kristalina Georgieva, ont révisé sérieusement leurs prévisions pour les États-Unis, la Chine et l'Allemagne. (© D. Leal / AFP)
Croissance réduite et inflation élevée sont au rendez-vous de 2022, estime le FMI.
Pour les investisseurs qui espéraient trouver un motif d’optimisme, à l’heure où les bruits de botte se font entendre à la frontière de l’Ukraine, c’est plutôt raté.
Le Fonds monétaire international, surnommé le «pompier de la planète» par sa mission de prêteur en dernier ressort, a actualisé ses perspectives. Et le moins qu’on puisse dire est qu’elles sont particulièrement désenchantées.
Par rapport à sa dernière livraison d’octobre 2021, le constat est patent : la situation s’est dégradée, avec l’arrivée du variant Omicron et le durcissement des restrictions de circulation. Aussi, l’économie mondiale aborde-t-elle l’année 2022 «dans une position plus faible que prévu».
Les deux grandes puissances pénaliséesLa croissance mondiale devrait ainsi passer de 5,9% en 2021 à 4,4% en 2022 (contre 4,9% prévus en octobre), soit une révision en baisse d’un demi-point. Les raisons de ce coup de frein ? Elles tiennent pour l’essentiel au ralentissement de l’activité dans les deux principales économies mondiales. Pour les États-Unis, la croissance du PIB devrait ainsi se limiter à 4% cette année, au lieu des 5,2% espérés à l’automne.
La réduction du plan massif de relance Build Back Better (Reconstruire en mieux) de l’administration Biden, l’adoption d’une politique monétaire moins accommodante (réduction des achats d’actifs, relèvement des
Lire la suite sur LeRevenu.com
1 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer