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Mobilisation du 7 mars : Laurent Berger prévoit "d'autres formes d'action" que des grèves
information fournie par Boursorama avec Media Services 21/02/2023 à 10:57

Comme les autres syndicats, le patron de la CFDT veut mettre "mettre la France à l'arrêt" le 7 mars, mais se défend de tout blocage.

Le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger, le 11 février 2023 à Paris. ( AFP / BERTRAND GUAY )

Le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger, le 11 février 2023 à Paris. ( AFP / BERTRAND GUAY )

Alors que le projet de réforme des retraites vient de quitter l'Assemblée nationale sans vote et s'apprête à être débattu au Sénat dès la semaine prochaine, les syndicats veulent maintenir la pression. Après une mobilisation en baisse pour la cinquième journée de protestation du 16 février en pleines vacances scolaires, ils misent tout sur la prochaine journée de mobilisation du 7 mars, au cours de laquelle ils veulent "mettre la France à l'arrêt".

"On veut réussir une grosse opération le 7 mars avec un maximum de salariés et de citoyens dans la rue, mais aussi des actions de sensibilisation pour montrer que cette réforme est injuste", a répété Laurent Berger mardi 21 février sur RFI . S'il veut "mettre le pays à l'arrêt", le secrétaire général de la CFDT se défend cependant de tout "blocage".

Le responsable syndical n'exclut pas le recours à "d'autres formes d'actions" dans deux semaines. "Les secteurs professionnels nous disent qu’ils ne veulent plus de grève par procuration, a-t-il expliqué. C'est d’autres formes d’action qui pourraient être prises pour illustrer la France à l’arrêt et la contestation massive de cette réforme des retraites. " Parmi ces types d'initiatives "différentes", il cite l'exemple des salariés du bâtiment qui souhaiteraient mettre en place des opérations "pas de grue".

Face à une réforme deds retraites qu'il juge "déconnectée des réalités du travail", le représentant de la première organisation syndicale de France appelle le gouvernement à faire preuve de responsabilité en écoutant cette contestation. "Le scénario optimiste, c’est que le gouvernement comprenne que cette réforme est partie dans le mauvais sens, qu’il revienne sur l’âge légal de départ", a-t-il martelé.

Rien n'est moins sûr. En déplacement mardi matin à Rungis, le président Emmanuel Macron a défendu sa réforme, s'en remettant au "bon sens" des Français et réitérant qu'il "f(allait) travailler un peu plus longtemps" .

8 commentaires

  • 21 février 15:23

    le "jaune "avance ses pions avec le gouv.


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