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Michelin veut porter sa marge à 14% en 2026, plus prudent sur sa diversification
information fournie par Reuters 28/05/2024 à 18:36

Un pneu Michelin

Un pneu Michelin

Michelin a annoncé mardi viser pour 2026 une hausse de sa marge opérationnelle des secteurs à 14% grâce aux ventes de pneumatiques à plus forte valeur ajoutée, notamment pour les SUV et les voitures électriques, mais s'est montré plus prudent sur ses objectifs de diversification au-delà du pneu.

Le groupe clermontois, dont la marge opérationnelle est ressortie à 12,6% l'an dernier, a expliqué à l'occasion d'une journée investisseurs qu'une reprise des volumes, un fort effet mix-produit et la hausse de ses ventes hors pneumatiques devraient lui permettre d'atteindre un résultat opérationnel des secteurs de 4,2 milliards d'euros en 2026, contre 3,6 milliards en 2023.

Mais s'il continue de mettre l'accent sur le développement, au-delà de son coeur de métier, de l'expertise acquise dans les polymères et les composites, qui ont désormais une ligne d'activité dédiée "Polymer Composite Solutions", Michelin a revu à la baisse ses ambitions hors des pneumatiques.

Le groupe prévoyait jusqu'ici que les activités de diversification, étoffées notamment grâce à des fusions-acquisitions, représentent 20% à 30% de ses ventes nettes totales à l'horizon 2030.

Cet objectif a été abaissé à "plus de 20%", et vaut désormais aussi pour la distribution de pneus aux côtés des solutions connectées, des polymères (tissus en fibre de carbone, résines non toxiques, biomatériaux pour implants) et du "lifestyle", ce qui signifie que l'objectif est désormais presque atteint puisque les activités "hors fabrication de pneus" pèsent déjà 16% des ventes.

"L'ambition est toujours d'avoir une portion significative de notre activité dans ces autres types de composites, mais nous ne ferons pas des choses stupides pour atteindre ce niveau", a expliqué le directeur général Florent Ménégaux, au cours d'une présentation retransmise sur internet.

Il a notamment exclu de faire n'importe quelle acquisition pour atteindre l'ancien objectif, mais continuera de surveiller des cibles de M&A. Le groupe a réalisé pour 4,5 milliards d'euros d'acquisitions en 2018-19, pour un milliard d'euros entre 2021 et 2023 et dispose d'un budget de 5 à 10 milliards d'euros pour la suite.

Michelin table par ailleurs sur un flux de trésorerie disponible avant acquisitions cumulé de 5,5 milliards d'euros sur la période 2024-2026, contre 4,4 milliards entre 2021 et 2023, a ajouté le directeur financier Yves Chapot au cours de la présentation.

(Reportage Gilles Guillaume, rédigé par Blandine Hénault, édité par Claude Chendjou et Kate Entringer)

15 commentaires

  • 29 mai 01:23

    F0710107
    sacré raccourci. En France on a la chance d'avoir l'assurances-vie ainsi que les PEA, rien à voir avec le fait que des pays arabes et des fonds de pension américains investissent dans ces entreprises pour sécuriser leurs finances et leur retraite nationale inexistante, car il y a pleins de manières d'investir dans une entreprise, mais vous avez raison sur le principe; contrairement à elodiem.


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