Elle dénonce des groupes "armés, organisés, internationalisés".

Marine Le Pen à Paris, le 22 mars 2023. ( AFP / BERTRAND GUAY )
Marine Le Pen a dénoncé lundi 27 mars la "complaisance" des gouvernements depuis dix ans envers les "milices d'extrême gauche", après les violents affrontements samedi à Sainte-Soline. "L'écoterrorisme sera la prochaine étape", a-t-elle mis en garde.
"Depuis dix ans, nous exhortons les différents gouvernements à prendre au sérieux les milices d'extrême gauche. La complaisance à leur égard a été continue", a accusé dans un tweet la patronne des députés du Rassemblement national (RN).
"Ces groupes sont maintenant armés, organisés, internationalisés et représentent un danger réel et actuel. L'écoterrorisme sera la prochaine étape" , a-t-elle ajouté.
Un manifestant est entre la vie et la mort après de violents affrontements avec les forces de l'ordre, dont autorités et organisateurs se rejettent la responsabilité sur fond d'opposition à un projet de retenues d'eau.
"Guerilla urbaine"
Le président du RN Jordan Bardella s'en est pris lui aussi dimanche sur France 3 "à l'ultra-gauche" et aux "Black blocs venus d'Europe entière, qui sont identifiés par les services de renseignement, qui viennent armés dans notre pays" et qui "sont en train de mener une véritable guérilla urbaine aux forces de l'ordre et à la République française".
"Il y a quelques centaines d'activistes qui veulent tuer du flic à chaque manifestation et détruire nos institutions. Il est temps que ce combat devienne une priorité nationale à l'égal du combat contre le terrorisme islamiste", a réclamé le président de LR Éric Ciotti dans un entretien au Figaro . "Je ne comprends pas pourquoi à chaque manifestation, les individus identifiés ne sont pas arrêtés en amont", a-t-il insisté.
16 commentaires
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer