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"Médicaments essentiels" : l'État va accompagner sept nouvelles entreprises pour relocaliser leur production en France
information fournie par Boursorama avec Media Services 06/01/2025 à 11:52

Le soutien de l'État est accordé "en contrepartie d'engagements des industriels sur une sécurisation de l'approvisionnement du marché français".

Un site Delpharm à Saint-Rémy-sur-Avre, le 9 avril 2021. (illustration) ( POOL / CHRISTOPHE ENA )

Un site Delpharm à Saint-Rémy-sur-Avre, le 9 avril 2021. (illustration) ( POOL / CHRISTOPHE ENA )

Paracétamol, produits oncologiques, chimie fine... L'État va accompagner sept entreprises supplémentaires pour relocaliser leur production de médicaments essentiels -en plus des sept projets sélectionnés en 2023- pour un montant total de 50 millions d'euros dans le cadre du plan France 2030, annonce lundi 6 janvier le gouvernement.

Ce soutien de l'État octroyé à 14 projets "en contrepartie d'engagements des industriels sur une sécurisation de l'approvisionnement du marché français" , doit aider à concrétiser quelque 300 millions d'euros d'investissements dans l'Hexagone -dont 120 millions liés aux sept projets dévoilés lundi, précise un communiqué. Ils s'ajoutent aux projets soutenus dans le cadre du plan France Relance, visant à renforcer la production de 42 médicaments essentiels dont l'approvisionnement dépend d'importations extra-européennes.

Les ministres de la Santé Yannick Neuder et de l'Industrie Marc Ferracci doivent détailler le soutien à ces projets, co-annoncé avec les ministères du Travail et de l'Economie, lors d'un déplacement lundi dans le Puy-de-Dôme, chez le fabricant français de principes actifs pharmaceutiques en difficulté Euroapi.

"Se battre à armes égales"

Parmi les entreprises sélectionnées figurent la société toulousaine Isophène, qui produit le principe actif du paracétamol avec un procédé innovant, le site de chimie fine Zach System, basé à Avrillé (Maine-et-Loire), ou encore Delpharm Lille, installé à Lys-les-Lannoy (Hauts-de-France), spécialisé notamment dans les produits oncologiques.

"Il s'agit de donner à nos industriels la capacité de se battre à armes égales avec leurs concurrents extra-européens", souligne Marc Ferracci, cité par le communiqué.

En restructuration, Euroapi, cotée en Bourse depuis mai 2022 et dont le géant pharmaceutique Sanofi est actionnaire à hauteur de près de 30%, a vu le mois dernier son directeur général et la présidente de son conseil d'administration démissionner, ce qui a fait plonger le cours de son action.

Les deux ministres doivent lancer ce déplacement dans le Puy-de-Dôme, consacré à "la souveraineté sanitaire" mais aussi "alimentaire et énergétique" , en visitant en début de journée l'usine Jacquet, filiale du groupe coopératif agricole Limagrain puis la start-up BioUpp, spécialiste des énergies renouvelables établie à Clermont-Ferrand.

7 commentaires

  • 06 janvier 21:46

    La plupart des excipients et principes actifs viennent soit de Chine ou Inde !!!! MDR ce sont les labos qui préfèrent les acheter là bas pour la bonne raison qu ils sont moins chers !!!!


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