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Mahi Binebine: «Au Maroc, les chikhates sont un modèle d'émancipation féministe»
information fournie par Le Point 25/09/2019 à 17:35

Rares sont ceux qui manient la plume et le pinceau avec une égale virtuosité. Mahi Binebine est de ceux-là. Outre le fait qu'il est l'un des artistes marocains les plus cotés ? le prestigieux musée Guggenheim de New York a même fait l'acquisition de plusieurs de ses toiles ?, il s'est aussi imposé comme un écrivain talentueux et prolifique avec dix romans publiés à ce jour, dont Les Étoiles de Sidi Moumen (Flammarion, 2010 ) ? traduit dans une dizaine de langues et adapté au cinéma par Nabil Ayouch (Les Chevaux de Dieu, primé au Festival de Cannes) ? et Le Fou du roi (Stock, 2017), finaliste du prix Renaudot 2017.Lire aussi Cinéma - Nabil Ayouch : « Les femmes peuvent changer le destin du Maroc »Rue du pardon est son nouveau roman. C'est dans cette ruelle pauvre et grouillante de vie à Marrakech, au sein d'une famille peu aimante, que grandit l'héroïne de ce roman, Hayat (« la vie » en arabe). Une gamine à la chevelure rebelle et au c?ur tendre, une petite apeurée par son père et battue par sa mère. Tant de difficultés auraient dû briser cette enfant, mais on ne peut pas détruire « la vie ». Comme un oiseau qui sort de sa cage, Hayat s'échappe et trouve refuge chez Mamyta, la plus grande danseuse orientale du royaume. Mamyta est une « cheikha », sorte de geisha marocaine ? chanteuse, danseuse, entraîneuse, amante. Elle est de toutes les fêtes, mariages, circoncisions? Mais elle danse aussi dans les...

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