Ils l'admettent de bonne foi : la rentrée politique ne s'annonce pas des plus roses. Elle n'égale, certes, en rien celle de 2018 où Nicolas Hulot claqua la porte du gouvernement au lendemain d'un été rythmé par l'affaire Benalla, mais les députés de La République en marche n'attendent rien de cette reprise. Tout juste voudraient-ils l'enjamber tant le mauvais temps menace. Il y a les tenants de l'aile gauche qui goûtent peu à l'analyse du maire de Nice Christian Estrosi, posant Emmanuel Macron comme l'inévitable candidat de la droite en 2022 et s'égosillent à défendre le « et de gauche et de droite ». Il y a ceux qui ne s'expliquent pas le tir d'artillerie de Barbara Pompili contre le mouvement LREM – « Malheureusement, En marche ! n'a pas réussi à créer les conditions d'un débat », estime la ministre de la Transition écologique. Il y a aussi ces députés qui quittent les bancs de LREM à l'Assemblée pour rejoindre ceux de l'allié MoDem. Et cerise sur ce gâteau amer, le séminaire du LREM qui se tient à Amiens – une priorité de la rentrée – devra se dérouler sans le Premier ministre Jean Castex forcé de s'isoler et de se faire tester après avoir été en contact avec Christian Prudhomme, directeur du Tour de France et diagnostiqué positif au Covid-19.
Mais ce qui préoccupe un bon nombre de députés du parti présidentiel, c'est surtout la quête d'un nouveau président de groupe qui devra reprendre le
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