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Loïc Puyo : « J’ai peut-être pris plus de cuites après les matchs que pour le jour de l’an »
information fournie par So Foot 28/12/2024 à 23:36

Loïc Puyo : « J’ai peut-être pris plus de cuites après les matchs que pour le jour de l’an »

Loïc Puyo : « J’ai peut-être pris plus de cuites après les matchs que pour le jour de l’an »

Ancien milieu de terrain passé par la Ligue 1, la Ligue 2, le National et même l’Australie, Loïc Puyo (36 ans) a plusieurs fois pris la plume afin de raconter, pour So Foot , la vie d’un footballeur. Un an après avoir annoncé, dans ces colonnes, sa retraite de joueur, il remet le couvert ce mois-ci pour une dixième chronique de circonstance : les footeux et les fêtes de fin d’année.

Quand on est joueur, n’importe quel jour de vacances supplémentaire est un nouveau cadeau sous le sapin. En tout cas, c’était comme ça que je le prenais. Et les coachs, qui l’avaient bien compris, s’en servaient souvent comme levier de motivation pour le dernier match de l’année avant le départ en vacances. Car la trêve de Noël représente bel et bien des vacances, pour les joueurs et les staffs. Une vraie pause pour les jambes, et pour le cerveau. Un moyen de couper complètement, au milieu d’une saison qui démarre fin juin avec le début de la préparation physique. Six mois non-stop, entrecoupés de quelques trêves internationales, mais qui ne représentent que de brefs moments de respiration – souvent trop courts pour rentrer chez soi auprès de ses proches.

À Nancy, Pablo Correa l’avait parfaitement compris. J’en avais discuté avec Benjamin Gavanon, qui m’avait expliqué que durant la saison 2008-2009, lors du dernier match de l’année civile, pour un déplacement très compliqué à Marseille, le coach leur avait lancé un défi : « Si vous gagnez ce soir, je vous donne un jour de vacances de plus, et chaque but marqué ajoutera un jour supplémentaire. » L’ASNL était allée gagner 3-0 au stade Vélodrome ! J’ai connu ce même challenge pendant mon passage en Lorraine, en Ligue 2. Lors de notre dernier match, à Évian Thonon Gaillard, dans le froid glacial d’un stade vide au milieu des Alpes, le même coach nous avait proposé le même deal. La source de motivation était toute trouvée. Même résultat à la fin : une victoire qui nous offrait deux jours de vacances en plus. Ça, c’est du coaching !…

Par Loïc Puyo, avec Jérémie Baron pour SOFOOT.com

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