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Les Républicains : "Si Nicolas Sarkozy souhaite quitter LR, je ne le retiendrai pas", tranche Bruno Retailleau
information fournie par Boursorama avec Media Services04/10/2022 à 12:10

Nicolas Sarkozy, qui a "mis beaucoup d'énergie à la réélection de Monsieur Macron", n'est pas un tenant de la "vraie droite", a sous-entendu Bruno Retailleau.

Bruno Retailleau et Nicolas Sarkozy aux Sables-d'Olonnes, le 1er octobre 2016. ( AFP / JEAN-FRANCOIS MONIER )

Bruno Retailleau et Nicolas Sarkozy aux Sables-d'Olonnes, le 1er octobre 2016. ( AFP / JEAN-FRANCOIS MONIER )

Bruno Retailleau ne retiendra pas Nicolas Sarkozy. L'ancien président aurait l'intention de quitter Les Républicains si le patron des sénateurs LR était élu à la tête du parti. "Si Nicolas Sarkozy souhaite quitter LR, qu'il le fasse", a réagi mardi 4 octobre Bruno Retailleau, interrogé par Europe 1 .

"Je vais vous faire une confidence : si je suis élu et si Nicolas Sarkozy souhaite quitter LR, qu'il le fasse. Je ne le retiendrai pas et même je le comprends ", a déclaré le chef de file des sénateurs LR et candidat à la présidence du parti. "Je veux refonder une vraie droite", a martelé Bruno Retailleau, en lice pour la présidence de LR avec le député des Alpes-Maritimes Éric Ciotti, le secrétaire général de LR Aurélien Pradié et le maire d'Orléans Serge Grouard.

"Abandons" et "lâchetés"

"Je comprends que tous ceux qui ont mis beaucoup d'énergie à la réélection de Monsieur Macron ne souhaitent pas me voir accéder à la présidence de LR parce qu'ils savent qu'avec moi, je ne transigerai jamais là dessus. Jamais. Je veux une droite qui soit vraiment de droite. Je le disais, pas une droite à mi-temps, pas une moitié de droite, la droite complète ", a-t-il affirmé.

"Je pense que notre passé est aussi un passif", a encore lancé le sénateur de Vendée, ajoutant: "ce que je reproche à ma propre famille politique c'est souvent de s'être excusée, c'est tous ces abandons et ces lâchetés".

"Pourquoi est-ce que l'on a connu cette succession d'échecs ? Je vais vous donner quelques exemples de ces reculs, de ces abandons", a-t-il développé. "Certes, on a fait la défiscalisation des 35 heures mais on ne les a pas abandonnées, les 35 heures. Certes, on a fait des peines plancher mais on a abandonné la double peine. Certes, on a réduit un peu la fonction publique mais on a fait les ARS (agences régionales de santé) qui ont bureaucratisé la santé".

7 commentaires

  • 04 octobre13:47

    et si c'était lui retailleau qui partait !!


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