« C’est une victoire ! », s’exclame un partisan de Xavier Bertrand. Le bureau politique capital des Républicains qui s’est tenu ce mercredi soir rue de Vaugirard (Paris XVe), à trois jours d’un vote des militants, a viré à l’orage entre les soutiens de Valérie Pécresse et ceux de Xavier Bertrand. A la surprise générale, ces derniers sont parvenus à enterrer, lors d’un vote à main levée, l’idée d’une primaire ouverte aux formations alliées de LR, ouvrant ainsi la voie à une possible participation de l’ancien ministre de la Santé à un « congrès » organisé par le parti.
Pour bien comprendre ce qui s’est joué à huis clos, il faut être armé d’un brevet de « solférinologie ». La semaine passée, les responsables du parti s’étaient accordés sur trois scénarios possibles pour départager leurs candidats en lice pour la présidentielle, tous passants par un vote électronique organisé le 4 décembre prochain au plus tard : soit une primaire classique ouverte aux adhérents de LR et à tous les sympathisants de la droite et du centre, sur le modèle de celle organisée en 2016 qui avait attiré plus de 4 millions de votants ; soit un congrès ouvert aux seuls militants encartés LR, soit 82 000 personnes ; soit une primaire ouverte aux 82 000 adhérents LR ainsi qu’aux formations alliées comme les Centristes d’Hervé Morin, l’UDI de Jean-Christophe Lagarde, Force Républicaine du sénateur Bruno
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