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Les Arméniens du Haut-Karabakh partiront en Arménie-conseiller du leader
information fournie par Reuters 24/09/2023 à 10:58

par Felix Light et Guy Faulconbridge

PRES DE KORNIDZOR (Arménie), 24 septembre (Reuters) - L es 120.000 Arméniens ethniques du Nagorno-Karabakh partiront pour l'Arménie car ils ne veulent pas vivre au sein de l'Azerbaïdjan et craignent d'être victimes de nettoyage ethnique, a dit dimanche à Reuters la direction de l'enclave séparatiste.

Le Haut-Karabakh est reconnu internationalement comme faisant partie de l'Azerbaïdjan mais échappe au contrôle de Bakou depuis l'effondrement de l'Union soviétique. Le territoire est administré jusqu'à présent en partie par des autorités arméniennes dissidentes considérant la région comme leur patrie ancestrale.

Les Arméniens du territoire ont été contraints d'accepter un cessez-le-feu le 20 septembre après une opération éclair de 24 heures conduite par l'armée d'Azerbaïdjan, bien plus puissante.

L'Azerbaïdjan a promis de garantir leurs droits et d'intégrer la région, mais la direction de l'enclave a dit à Reuters que les Arméniens du Karabakh quitteraient le territoire.

L'Azerbaïdjan a nié à plusieurs reprises toute volonté de leur nuire.

"Notre peuple ne veut pas vivre au sein de l'Azerbaïdjan. 99,9% préfèrent quitter nos terres historiques", a dit David Babayan, conseiller de Samvel Shahramanyan, président de la République autoproclamée d'Artsakh, à Reuters.

Il a ajouté ne pas savoir encore quand les Arméniens emprunteraient le corridor de Latchine qui les relient à l'Arménie.

"Le sort de notre pauvre peuple restera dans l'histoire comme une disgrâce et une honte pour le peuple arménien et pour l'ensemble du monde civilisé", a ajouté David Babayan. "Ceux qui sont responsables de notre sort auront un jour à répondre devant Dieu de leurs pêchés."

Le processus de remise des armes des combattants ethniques arméniens est en cours, a-t-il poursuivi.

L'exode d'un aussi grand nombre de personnes depuis le Karabakh pourrait aussi changer le délicat équilibre des pouvoirs dans la région du sud-Caucase, un patchwork d'ethnies traversé par des oléoducs et gazoducs, théâtre d'une lutte d'influence entre la Russie, les Etats-Unis, la Turquie et l'Iran.

L'Azerbaïdjan, à majorité musulmane, a dit que les Arméniens - de religion chrétienne - peuvent partir s'ils le souhaitent. Des évacuations médicales depuis l'enclave séparatiste sont attendues dimanche.

(Gilles Guillaume pour la version française)

3 commentaires

  • 24 septembre 12:18

    Le seul point positif si on peut dire, c'est que le depart des arméniens signe égalementcke divorce avec la Russie et est synonyme de départ des russes de l'Republique d'Arménie. L'Arménie doit dénoncé tous les accords de défense avec la Russie, rendant inutile la présence militaire russe d'occupation en Arménie.


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