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"Les annonces du gouvernement ne vont pas dans le bon sens" : Jordan Bardella laisse entendre que le RN pourrait censurer le budget 2025 du gouvernement Bayrou
information fournie par Boursorama avec Media Services 20/01/2025 à 10:25

"Les mêmes causes entraîneraient les mêmes effets", a prévenu Jordan Bardella, qui menace d'infliger François Bayrou le même traitement qu'à Michel Barnier.

( AFP / THIBAUD MORITZ )

( AFP / THIBAUD MORITZ )

Le président du Rassemblement national (RN), Jordan Bardella, a laissé entendre lundi 20 janvier que le parti d'extrême-droite pourrait censurer le budget 2025 du gouvernement Bayrou, si ce dernier maintenait les mesures envisagées.

"Je ne veux pas me prononcer a priori, mais en l'état actuel des choses, les annonces que j'ai entendues de la part du gouvernement ne vont pas dans le bon sens", a-t-il indiqué sur France 2 .

"Les mêmes causes entraîneraient les mêmes effets , a encore répondu Jordan Bardella, interrogé sur la possibilité que le RN vote la censure du gouvernement Bayrou. Il va y avoir une discussion budgétaire. Si le Premier ministre (...) souhaite dialoguer avec les formations politiques, nous avions indiqué que nous étions prêts à présenter à l'Assemblée nationale les lignes rouges et les mesures qui étaient les nôtres."

Interrogé sur la raison du refus du RN de voter la première censure à l'encontre de François Bayrou, le président du RN a écarté l'idée de faire chuter un gouvernement en se basant uniquement sur un discours de politique générale.

"L'acte politique, c'est le budget , a-t-il tranché. Donc nous allons étudier dans quelques jours le budget qui sera présenté par François Bayrou, faire en sorte, par la voix des députés du Rassemblement national, qu'on protège le pays, qu'on protège l'économie française et les travailleurs français de nouvelles hausses de fiscalité."

Neutralité du PS

Jeudi dernier, François Bayrou a survécu à une première motion de censure déposée par la France insoumise, grâce à la neutralité du PS. Plus encore, grâce aux concessions accordées aux socialistes sur des points-clés des textes financiers, le gouvernement estime désormais qu'il survivra à l'épreuve du budget. Mais le PS réfute tout accord et martèle que la censure reste sur la table.

D'autant plus que la reprise du projet de loi de finances au Sénat depuis mercredi a fait grincer plus d'une voix à gauche. Le gouvernement, en quête d'économies, multiplie les coupes budgétaires de dernière minute, comme sur le budget des Sports, de la Culture ou sur l'aide publique au développement. Autant de coups de rabot rejetés par les sénateurs socialistes...

Sans compter que le gouvernement envisage, après l'examen au Sénat, de convoquer une commission mixte paritaire réunissant des élus des deux chambres pour forger un texte de compromis. Donc, en omettant la case Assemblée.

Mais le camp du Premier ministre reste confiant. Ne pas avoir voté la censure la semaine dernière donne "un signal très clair", assure un ministre et évite de laisser le gouvernement "de facto en tête à tête avec le RN".

16 commentaires

  • 20 janvier 13:49

    il est pas à Bruxelles ? emploi fictif ?


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