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Législatives 2024 : l'enjeu, c'est de déterminer "ce que va devenir la nation française dans les décennies à venir", estime Bruno Le Maire
information fournie par Boursorama avec Media Services 10/06/2024 à 12:02

Selon Bruno Le Maire, la majorité porte "une part de responsabilité" dans les résultats : "Il faut entendre le message qui a été adressé".

Bruno Le Maire à Paris, le 3 juin 2024. ( AFP / LUDOVIC MARIN )

Bruno Le Maire à Paris, le 3 juin 2024. ( AFP / LUDOVIC MARIN )

Les élections législatives anticipées prévues après la décision d'Emmanuel Macron de dissoudre l'Assemblée nationale ne seront pas des élections "comme les autres", a estimé lundi 10 juin le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire. Ce suffrage aura "les conséquences les plus lourdes de l'histoire de la Ve République", a-t-il tranché.

"C'est l'élection législative qui aura les conséquences les plus lourdes pour la France, pour les Français, de l'histoire de la Ve République", a déclaré Bruno Le Maire sur la radio RTL .

"L'enjeu, c'est ce que va devenir dans les années et les décennies qui viennent la nation française ", a-t-il prévenu au lendemain des élections européennes qui, en France, ont placé en tête la liste d'extrême droite du Rassemblement national, avec quelque 32% des voix. "Ne pensons pas que cette élection est une élection comme les autres. C'est une élection dont les conséquences sont d'une gravité sans précédent pour notre Nation", a-t-il insisté.

"Entendre le message"

Selon Bruno Le Maire, la majorité porte "une part de responsabilité" dans les résultats des élections européennes en France : "Il faut entendre le message qui a été adressé".

"C'est pour cela que j'appelle la majorité à définir un projet qui soit le plus clair possible", axé autour de trois axes : l'autorité, l'indépendance économique et financière avec le rétablissement des comptes publics et la défense de la culture nationale "parce que beaucoup de nos compatriotes ont l'impression qu'ils sont pris en tenaille entre le wokisme d'un côté et la montée de l'islam radical de l'autre" .

Alors qu'il plaide pour une limitation à trois mandats législatifs, le ministre de l'Économie, en poste depuis le premier quinquennat d'Emmanuel Macron en 2017, n'a pas voulu préciser s'il serait une nouvelle fois candidat.

"J'ai fait trois mandats de député, je verrai si les circonstances justifient de changer de position, mais en règle générale je tiens mes positions et mes convictions. Je ferai savoir cette semaine quelle est ma décision", a-t-il déclaré.

25 commentaires

  • 10 juin 20:37

    Pour M91, les non votant .... On s en fou !


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