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Législatives 2024 : Gabriel Attal alerte sur le "risque" d'une majorité absolue RN, mais ne veut pas "donner de consigne de vote"
information fournie par Boursorama avec Media Services 04/07/2024 à 09:32

"Un Français, un citoyen, il va voter en son âme et conscience", a justifié le chef du gouvernement.

Gabriel Attal à Chartres, le 2 juillet 2024. ( AFP / JEAN-FRANCOIS MONIER )

Gabriel Attal à Chartres, le 2 juillet 2024. ( AFP / JEAN-FRANCOIS MONIER )

Le Premier ministre Gabriel Attal a indiqué mercredi 4 juillet qu'il n'allait pas donner de "consigne de vote" pour le second tour des élections législatives. Il a cependant tenu à "alerter" sur le "risque" d'une majorité absolue pour le Rassemblement national.

"Je ne (veux) pas donner de consigne de vote" mais "alerter en disant qu'il y a un risque d'une majorité absolue Rassemblement national, de l'extrême droite" , a déclaré sur BFMTV le Premier ministre et chef de la campagne de la majorité sortante.

Le camp présidentiel est divisé sur la conduite à tenir au second tour, entre les partisans du "ni RN, ni LFI" et ceux qui prônent un désistement inconditionnel en faveur de la gauche, quand le maintien de candidats arrivés en troisième position risque de faire gagner le RN.

"Chacun est libre"

"J'ai alerté avant le premier tour de cette élection sur deux risques majeurs : une majorité absolue dirigée par LFI. Ce risque à l'issue du premier tour, il est écarté. (...) Et il y a ensuite un deuxième risque : c'est une majorité absolue dirigée par l'extrême droite (...) et c'est ce risque-là qu'on doit combattre aujourd'hui", a redit Gabriel Attal.

"Chacun est libre (…) de faire des commentaires politiques, des déclarations politiques. Par ailleurs ceux qui sont le plus libres, ce sont les Français qui décident de leur vote", a-t-il ajouté. "On ne répond pas à des consignes (de vote). Un Français, un citoyen, il va voter en son âme et conscience".

Sur France Inter mercredi matin, Gabriel Attal avait reconnu que "ça ne fait pas plaisir évidemment à beaucoup de Français de devoir faire barrage au Front national (devenu Rassemblement national, ndlr) en utilisant un autre bulletin qu'ils n'auraient pas voulu" mais "je considère que c'est aujourd'hui notre responsabilité de le faire".

24 commentaires

  • 04 juillet 14:48

    Il a tout à fait raison ! Chacun est libre, mais tout le monde n'est pas assez concerné pour analyser et comprendre que les slogans simpliste et populistes du RN ne sont qu'une façade pour se créer une forme de respectabilité.
    De nombreux électeurs sont comme ces touristes qui ont besoin d'un guide à suivre pour voyager et qui sans ce guide sont perdus.


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