La Turquie a une forte dépendance au pétrole et au gaz russe, avait souligné Recep Tayyip Erdogan peu après le début de l'invasion de l'Ukraine.
Recep Tayyip Erdogan et Vladimir Poutine à Kazan, en Russie, le 23 octobre 2024. ( POOL / ALEXANDER ZEMLIANICHENKO )
Après avoir condamné l'invasion russe dès le début, tout en affichant sa neutralité, le président turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé dimanche 24 novembre souhaiter "l'expansion" du volume des échanges commerciaux entre la Turquie et la Russie, lors d'un entretien téléphonique avec son homologue russe Vladimir Poutine.
"Le président Erdogan a déclaré qu'il visait à accroître la coopération entre la Turquie et la Russie dans de nombreux domaines , notamment l'expansion du volume des échanges commerciaux", a précisé la présidence turque dans un communiqué.
Forte dépendance au pétrole et au gaz russe
Tout en condamnant rapidement l'offensive russe en Ukraine, la Turquie a opté pour la neutralité entre les deux pays et ne s'est pas jointe aux sanctions occidentales contre Moscou. Le président turc avait alors justifié cette politique par la forte dépendance de la Turquie au pétrole et au gaz russe.
Cinq entreprises turques ont été cibles de sanctions américaines en septembre 2023 pour avoir fourni des produits et des services aux entreprises russes du secteur de la défense.
Dans une lettre envoyée en août 2022 aux cercles d'affaires turcs, le secrétaire américain adjoint au Trésor avait mis en garde les compagnies turques d' un "risque accru" pour elles face "aux tentatives de la Russie d'utiliser" la Turquie "pour échapper aux sanctions".
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