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Le PIB de l'UE pourrait chuter de 4,2% en cas d'embargo total sur les énergies russes, souligne la Banque d'Espagne
information fournie par Reuters 31/05/2022 à 13:48

LE PIB DE L'UE POURRAIT CHUTER DE 4,2% EN CAS D'EMBARGO TOTAL SUR LES ÉNERGIES RUSSES, SOULIGNE LA BANQUE D'ESPAGNE

LE PIB DE L'UE POURRAIT CHUTER DE 4,2% EN CAS D'EMBARGO TOTAL SUR LES ÉNERGIES RUSSES, SOULIGNE LA BANQUE D'ESPAGNE

MADRID (Reuters) - L'arrêt des exportations énergétiques russes pourrait provoquer une contraction de 2,5 % à 4,2% à court terme du produit intérieur brut (PIB) de l'ensemble de l'Union européenne, souligne la Banque d'Espagne dans un rapport publié mardi.

Toutefois, l'impact estimé pour la première année d'une éventuelle suspension des livraisons russes devrait diminuer par la suite, ce qui reflète la capacité d'adaptation croissante du bloc pour remplacer les importations en provenance de Moscou, relève la banque centrale.

L'impact économique serait nettement plus important dans les trois premières économies de la zone euro - l'Allemagne, l'Italie et la France - , ainsi que dans les pays d'Europe de l'Est, en raison de leur plus grande dépendance à l'égard des approvisionnements énergétiques russes, indique le rapport.

Le PIB devrait ainsi diminuer d'entre 1,9% et 3,4% en Allemagne, entre 2,3% et 3,9% en Italie, entre 1,2% et 2% en France et entre 0,8% et 1,4% en Espagne, a déclaré Javier Quintana, économiste de la Banque d'Espagne.

Les chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union européenne sont convenus lundi de réduire de 90% les importations de pétrole en provenance de Russie d'ici la fin de l'année.

L'UE devrait également connaître une augmentation de 1,6 à 2,7 points de pourcentage du taux d'inflation, selon le rapport.

L'inflation dans la zone euro a atteint un nouveau record de 8,1% en glissement annuel en mai.

La suspension des importations de produits pétroliers russes devrait avoir un impact plus faible que l'interruption des approvisionnements en gaz naturel et charbon en provenance de ce pays, précise le rapport.

L'Union européenne a adopté début avril un train de sanctions qui prévoit un embargo sur les importations de charbon russes à partir de la deuxième semaine d'août, mais les livraisons de gaz russe, dont l'UE est fortement dépendante, ne sont toujours pas concernées par les sanctions européennes.

(Reportage Jesús Aguado, avec la contribution d'Emma Pinedo ; version française Diana Mandiá)

7 commentaires

  • 31 mai 16:33

    Nous nous sommes laissés aller beaucoup trop loin en matière de dépendance de l'énergie en provenance de la Russie. Heureusement les masques tombent et l'Europe se rend compte qu'il faut absolument une politique de diversification énergétique qui nous met à l'abri d'une dépendance à l'égard d'un pays . La diversification de nos sources d'approvisionnement devrait d'ailleurs être la politique appliquée pour tous les produits stratégiques surtout à l'égard de pays peu fiables


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