Marine Le Pen est hors d’elle. La présidente du Rassemblement nationale a réagi sur Twitter après l’assassinat d’un prêtre, lundi 9 août au matin, à Saint-Laurent-sur-Sèvre en Vendée. Le suspect, qui s’est rendu à la gendarmerie de Mortagne-sur-Sèvre après les faits, est un réfugié rwandais, déjà suspecté de l’incendie de la cathédrale de Nantes en juillet 2020, et relâché sous contrôle judiciaire.
Dans son tweet, Marine Le Pen a engagé la responsabilité de l’État et a également pris pour cible le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin. « En France, on peut donc être clandestin, incendier la cathédrale de Nantes, ne jamais être expulsé, et récidiver en assassinant un prêtre », a-t-elle écrit. Elle a ensuite ajouté ceci : « Ce qui se passe dans notre pays est d’une gravité sans précédent : c’est la faillite complète de l’État et de Gérald Darmanin. »
Le ministre de l’Intérieur lui a directement répondu : « Quelle indignité ! Plutôt que de dire sa compassion aux catholiques qui ont accueilli ce meurtrier, madame Le Pen polémique sans connaître les faits. » Il a également précisé pour quelle raison le suspect n’était pas expulsable.
Le contrôle judiciaire bloquait l’expulsion
L’homme âgé de 40 ans, qui avait reconnu avoir provoqué l’incendie de la cathédrale de Nantes lors de son arrestation le 18 juillet 2020, faisait l’objet d’une obligation
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