Un centre de maintenance des Caesar, avec notamment la capacité d'imprimer en 3D des pièces de rechange et la production d'obus de 155mm vont être mis en place.

Un canon Caesar en Ukraine, le 14 février 2024. ( AFP / GENYA SAVILOV )
Le groupe d'armement franco-allemand KNDS, a officialisé vendredi 7 juin à Paris la création d'une filiale en Ukraine, destinée à produire des équipements et des munitions.
Cette filiale va produire des équipements militaires et des munitions sur le sol ukrainien, avaient annoncé fin mars les ministres de la Défense français et allemand Sébastien Lecornu et Boris Pistorius.
Deux lettres d'intention, l'une sur la mise en place d'un centre de maintenance des Caesar, l'autre sur l'impression 3D des pièces de rechange, ont été signées par les représentants de KNDS France et la société ukrainienne ENMEK. Un contrat de transfert de production sous licence d'obus de 155 mm sur le sol ukrainien a également été officialisé.
"L'urgence est aux pièces détachées"
"L'urgence est aux pièces détachées sur le sol ukrainien et d'avoir la capacité de sortir ces pièces non loin du champ de bataille", a déclaré dans la foulée le ministre français des Armées, devant des armements français préalablement présentés à Volodymyr Zelensky.
Le président ukrainien, en visite en France, avait exhorté plus tôt ses alliés occidentaux à en "faire plus" pour aider Kiev face à l'agression russe, au lendemain des cérémonies des 80 ans du D-Day en Normandie (nord-ouest).
Lors d'un entretien télévisé jeudi soir, Emmanuel Macron a annoncé la cession à Kiev d'avions de chasse Mirage 2000-5 et la formation de pilotes ukrainiens sur le sol français. Le président français a également évoqué de nouveau un possible envoi d'instructeurs européens sur le sol ukrainien, à la demande de Kiev, sans toutefois apporter de réponse ferme.
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