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Le cessez-le-feu en Ukraine, "preuve supplémentaire du cynisme de la Russie", dit la France
information fournie par Reuters 06/01/2023 à 15:20

Service religieux spécial pour les forces armées ukrainiennes à la cathédrale Mikhailovsky Zlatoverkhy, dans le centre de Kyiv

Service religieux spécial pour les forces armées ukrainiennes à la cathédrale Mikhailovsky Zlatoverkhy, dans le centre de Kyiv

PARIS (Reuters) - L'annonce par Moscou d'un cessez-le-feu de 36 heures en Ukraine à l'occasion du Noël orthodoxe est une "tentative grossière" de la Russie de masquer sa responsabilité pour les souffrances de la population civile et "une preuve supplémentaire" de son "cynisme", a déclaré vendredi le ministère français des Affaires étrangères.

Cette trêve annoncée jeudi par le président russe Vladimir Poutine était censée entrer en vigueur ce vendredi à 09h00 GMT mais des doutes persistent sur une véritable accalmie dans les combats.

"L'annonce unilatérale par le Kremlin d'un cessez-le-feu à l'occasion du Noël orthodoxe ne peut tromper personne", a réagi la France via la porte-parole du Quai d'Orsay, selon laquelle une "paix juste et durable ne pourra advenir sans un retrait total des troupes russes de l'ensemble du territoire ukrainien".

"Cette annonce constitue une tentative grossière de la part de la Russie de masquer sa responsabilité, alors qu'elle continue de multiplier les exactions et de bombarder sans relâche l'ensemble du territoire ukrainien, en ciblant notamment, en plein hiver, les installations critiques et les populations civiles", a poursuivi la porte-parole du ministère des Affaires étrangères.

"Il s'agit d'une preuve supplémentaire du cynisme de la Russie, qui montre avec constance depuis le 24 février qu'elle ne souhaite pas la paix et qu'elle ne fait que peu de cas du respect de ses obligations internationales."

(Rédigé par Bertrand Boucey, édité par Blandine Hénault)

8 commentaires

  • 06 janvier 17:32

    "Le respect de ses obligations internationales." il aurait été plus judicieux de respecter le mémorandum de Budapest.Mais Poutine a voulu jouer les gros bras en posant torse nu sur un cheval et en envoyant son peuple mourrir pour ses guerres de conquêtes.


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