La Russie se réserve le droit de revenir sur le moratoire négocié par les États-Unis, qui interdit à Moscou et à Kyiv de frapper leurs infrastructures énergétiques respectives, si l'Ukraine continue d'attaquer de telles cibles, a accusé le Kremlin vendredi.
La Russie et l'Ukraine se sont mutuellement accusées vendredi d'avoir attaqué une station de comptage de gaz russe dans la région occidentale de Koursk, une installation importante par laquelle Moscou acheminait son gaz vers l'Europe jusqu'à la fin de l'année dernière.
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a accusé Kyiv de poursuivre ses frappes et l'armée ukrainienne d'être hors de contrôle et d'agir en opposition aux directives nationales.
"Bien sûr, la partie russe se réserve le droit, dans le cas où le régime de Kyiv ne respecterait pas ce moratoire, de ne pas le respecter non plus", a déclaré Dmitri Peskov aux journalistes.
L'armée ukrainienne a rejeté les accusations de la Russie et affirmé qu'elle "adhérait strictement" au moratoire sur le secteur énergétique.
Au cours de la journée écoulée, la Russie a attaqué des installations énergétiques dans la ville ukrainienne de Kherson et dans la région de Poltava, a ajouté l'état-major sur Facebook.
Le président Vladimir Poutine a suggéré que l'Ukraine soit placée sous une forme d'administration temporaire afin de permettre l'organisation de nouvelles élections dans le but de parvenir à un règlement de la guerre.
Vladimir Poutine n'a pas discuté de cette idée avec le président le président américain Donald Trump, a précisé le porte-parole du Kremlin
(Reportage Dmitry Antonov et Yuliia Dysa, version française Noémie Naudin, édité par Kate Entringer)
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