
( AFP / FRED TANNEAU )
L'enseigne de jouets La Grande Récré a enregistré une augmentation "à deux chiffres" de sa fréquentation et de ses ventes depuis sa reprise en juin 2023 par son concurrent JouéClub, et prévoit trois ouvertures de magasins fin 2024.
La coopérative JouéClub avait mis 50 millions d'euros sur la table pour reprendre l'essentiel des salariés et des magasins de La Grande Récré, en difficulté financière depuis plusieurs années et qui avait connu un redressement judiciaire en 2018.
"Le fait d'avoir repris la marque il y a un an l'a vraiment boostée, aujourd'hui elle caracole et prend des parts de marché chaque semaine, la dynamique est lancée. Financièrement parlant, on a atteint nos objectifs et on est même un peu au-delà", a résumé jeudi lors d'un point presse Jacques Baudoz, à la tête des enseignes JouéClub et La Grande Récré.
En termes de progression de la fréquentation des magasins La Grande Récré depuis leur reprise, "on est à deux chiffres, et pareil pour le chiffre d'affaires", a affirmé Francis Ceron, un des deux directeurs généraux de l'enseigne qui compte 133 points de vente, dont 86 magasins intégrés et les autres en franchise, pour un total de quelque 800 salariés.
Trois nouveaux points de vente vont ouvrir d'ici la fin de l'année: à Limoges, sur l'île de Saint-Martin (dans les Antilles) et en Côte d'Ivoire. D'autres ouvertures de magasins sont également prévues en 2025 mais le groupe n'a pas précisé leur nombre.
Relance de la dynamique commerciale, nouveau parcours client, charte graphique retravaillée: "nous avons voulu que l'image de la Grande Récré soit toujours aussi colorée mais plus actuelle. Et l'enseigne en a sous le pied, on sait qu'elle peut encore continuer à croître et à prendre des parts de marché", a résumé la directrice générale, Laure Ragnès.
Le marché français du jouet a accusé une baisse de 5,2% en 2023, notamment en raison d'un contexte économique difficile, totalisant 4,3 milliards d'euros de chiffre d'affaires, selon les données du cabinet spécialisé Circana.
Les ventes de jouets en hypermarchés et supermarchés avaient particulièrement souffert l'an dernier (-10%), tandis que les enseignes spécialisées dans le jouet avaient reculé "seulement de 2%". Les acteurs présents uniquement sur internet affichaient eux une baisse du chiffre d'affaires de 5%.
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