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L'Union européenne veut reprendre le dialogue avec la Turquie, mais sans parler d'adhésion
information fournie par Boursorama avec Media Services 29/11/2023 à 16:01

Bruxelles veut discuter de migrations, d'énergie, de commerce ou encore de visas avec Ankara.

( AFP / OZAN KOSE )

( AFP / OZAN KOSE )

Après cinq ans de gel des négociations entre l'Union européenne et la Turquie, Bruxelles veut reprendre le dialogue à haut niveau avec Ankara, sans toutefois aborder la délicate question de l'adhésion. La Turquie est candidate à rejoindre l'UE depuis 1999, et les négociations sont gelées depuis 2018.

Face à cette "impasse", le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell et le commissaire européen en charge des pays voisins de l'UE, Oliver Varhelyi, ont proposé mercredi 29 novembre aux 27 de rouvrir un dialogue à haut niveau avec Ankara, et d'améliorer leur coopération sur des sujets "d'intérêt commun" comme les migrations, l'énergie, le commerce ou l'attribution de visas aux ressortissants turcs.

Modernisation de l'accord d'union douanière

Sur les visas, Oliver Varhelyi a suggéré aux Européens d'accorder des visas à multiples entrées et pour de plus longues durées, une demande formulée de longue date par la Turquie. Une "modernisation" de l'accord d'union douanière entre l'UE et la Turquie est également proposée. Les échanges commerciaux entre Ankara et l'Union européenne ont atteint quelque 200 milliards d'euros, un "record", a souligné Oliver Varhelyi.

Prudents, les deux hommes ont toutefois insisté sur la nécessité que cette reprise du dialogue et de la coopération se fasse "étape par étape", de façon "proportionnelle" et qu'il soit possible de revenir en arrière à tout moment.

Dans le contexte de la guerre en Ukraine, l'UE veut aussi discuter avec la Turquie de la meilleure façon d'empêcher la Russie de contourner les sanctions décidées par les Occidentaux , ont indiqué les deux responsables européens. La Turquie, pays membre de l'Otan qui contrôle les détroits vers la Mer Noire, a refusé jusqu'à présent de prendre des sanctions contre la Russie.

Ces recommandations doivent encore recevoir l'aval des 27 États membres avant de pouvoir être mises en œuvre.

10 commentaires

  • 30 novembre 13:27

    jcsmits; vous ne pouvez pas comparer des territoires périphériques rattachés à une métropole située en Europe avec un pays dont 97% du territoire et ses centres de pouvoir sont en Asie.


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