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L'UE a pris la décision de lever les sanctions contre la Syrie - Kallas
information fournie par Reuters 20/05/2025 à 21:15

(Actualisé avec communiqué du Quai d'Orsay)

L'Union européenne a pris la décision de lever ses sanctions économiques contre la Syrie, a déclaré mardi la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, à l'issue d'une réunion à Bruxelles entre les ministres des Affaires étrangères du bloc communautaire.

Cette annonce était attendue après que Donald Trump a fait savoir la semaine dernière au cours de sa tournée dans le Golfe qu'il allait ordonner le retrait des sanctions visant la Syrie. Le président américain a par ailleurs rencontré en Arabie saoudite le président intérimaire syrien Ahmed al Charaa.

"Nous voulons aider le peuple syrien à reconstruire une Syrie nouvelle, inclusive et paisible", a écrit Kaja Kallas sur le réseau social X.

"L'UE s'est toujours tenue au côté des Syriens au cours des 14 dernières années - nous allons continuer de le faire", a-t-elle ajouté en référence à la longue guerre civile dans le pays.

Ahmed al Charaa est à la tête des autorités de transition en Syrie après la chute en décembre dernier du président Bachar al Assad, chassé du pouvoir par une coalition de rebelles menée par Al Charaa.

Il s'agit d'une décision "historique", a déclaré le ministère français des Affaires étrangères, disant y avoir "la traduction complète des engagements pris à l'égard des autorités de transition en vue d'appuyer le relèvement économique du pays et accompagner le processus de transition".

"Cette décision européenne doit permettre à la Syrie et aux Syriens de retrouver le chemin de la prospérité, moins de six mois après le début de la transition", a ajouté le Quai d'Orsay dans un communiqué.

Recevant plus tôt ce mois-ci le président intérimaire syrien à Paris, le président français Emmanuel Macron avait appelé à un allègement des sanctions européennes contre la Syrie à condition que la situation sécuritaire s'y stabilise.

La décision de l'UE n'est "pas un chèque en blanc", a dit mardi le Quai d'Orsay, ajoutant que la France continuerait de demander à Damas de "solides garanties en matière de transparence" et veillerait à ce que les "enjeux prioritaires" pour elle, en particulier la lutte contre le terrorisme, soient pris en compte.

L'Union européenne a déjà assoupli des sanctions liées aux secteurs de l'énergie, des transports et du bâtiment, en facilitant par ailleurs les transactions financières nécessaires. Ces mesures ont toutefois été jugées par certains pays européens comme insuffisantes pour contribuer à la transition politique et au rebond économique de la Syrie.

(Rédigé par Jean Terzian, avec Lili Bayer et Bart Meyer à Bruxelles)

1 commentaire

  • 21 mai 00:25

    Il faut donner sa chance au nouveaux dirigeants Syriens surtout quand on sait que la démocratie telle qu'on l'entend n'a pas cours au Moyen-Orient et quand on voit le genre de régimes dans la région avec lesquels on ferme les yeux pour trouver des "accommodements" intéressés !


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