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L'expérimentation de l'IA dans les services public plutôt réussie
information fournie par Boursorama avec Media Services 13/12/2023 à 09:01

Après deux mois d'expérimentation de l'Intelligence artificielle (IA) générative dans les services publics, deux tiers des agents et trois quarts des usagers semblent satisfaits.

( AFP / - )

( AFP / - )

L'Intelligence artificielle s'invite dans les services publics avec susccès. Le ministre de la Transformation et de la Fonction publique Stanislas Guerini a lancé début octobre une expérimentation, et depuis, quelque 1.000 agents volontaires recourent à l'IA pour la rédaction des réponses aux avis et commentaires en ligne d'usagers, dans le cadre du programme Services Publics+ de la direction interministérielle de la Transformation publique.

Deux mois plus tard, cette initiative semble satisfaire agents et usagers. Et pour cause : dans les services volontaires, une réponse sur deux est désormais facilitée par l'IA, le temps de réponse moyen est passé de sept jours à trois jours , 70% des agents ont "un ressenti positif" de l'utilisation de l'outil et 74% des usagers se disent satisfaits de la réponse apportée , selon un communiqué conjoint des services de M. Guerini et de Jean-Noël Barrot, ministre en charge du Numérique. Tous deux participaient mardi à une rencontre d'Alliance, l'incubateur IA animé par la direction interministérielle du numérique (Dinum).

Bientôt 500 postes supplémentaires dans le numérique

Parallèlement, rappelle le communiqué, la Dinum développe un outil d'IA générative "souverain, libre et ouvert, créé par et pour des agents publics", nommé Albert. Albert sera déployé au cours des prochains mois dans le réseau des quelque 2.600 France services (points d'accueil communs de la plupart des démarches administratives courantes), auprès de conseillers volontaires.

M. Guerini a rappelé que le gouvernement allait créer en 2024 500 postes supplémentaires dans le numérique, data scientist, chefs de produits, ou designers, et lancer un campus du numérique public qui offrira des formations, en présentiel ou en virtuel, aux agents en poste qui souhaitent "rester à la pointe dans un secteur en perpétuelle évolution".

M. Barrot a de son côté apporté son soutien à la première expérimentation d'un hub de données francophones, nommé Villers-Cotterêts, destiné à augmenter la présence du français dans les modèles d'IA, alors qu'en moyenne, moins de 0,2% des données d'entraînement des modèles d'IA sont françaises. Une première version beta du projet est prévue dans six mois, précise le communiqué.

L'incubateur Alliance a été lancé en juillet, pour répondre aux problématiques concrètes rencontrées par les administrations sur le terrain.

1 commentaire

  • 13 décembre 09:38

    La question était stupide. Déjà actuellement quand on pose deux questions, il n'est répondu qu'à une. C'est pas que les fonctionnaires soient mauvais, mais qu'ils sont pressés. C'est encore plus vrai dans les entreprises. Et de toute façon la question visait à mesurer si des programmes (car le mot d'IA est largement survendu) serait utile. Il y a juste à se demander quel monde cela fait. Et là je pense que quand les gens seront au chomage, ils ne seront pas d'accord. Violemment.


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