La question agite le monde politique. Les chiffres alarmants du déficit public, dévoilés mardi par l'Insee, ont brutalement réveillé la France. Désormais, tout le monde s'interroge : comment résorber le déficit ? Et une question se fait de plus en plus pressante : faut-il taxer les superprofits des entreprises ?
Derrière ce terme flou, les partisans de leur taxation désignent les profits exceptionnels réalisés par les entreprises dans le cadre d'un effet d'aubaine, comme lorsque TotalEnergies a enregistré un résultat exceptionnel en raison de la flambée des prix de l'énergie. En décembre 2022, l'exécutif avait déjà instauré une taxe sur les résultats exceptionnels des énergéticiens.
Le vrai-faux tournant de la rigueur de Gabriel AttalProblème : cet impôt n'a rapporté que 600 millions d'euros, alors que l'exécutif tablait sur un rendement de 3 milliards. Autrement dit « une noisette » sur les 145 milliards de profits enregistrés en 2023 par les entreprises du CAC 40, comme l'a souligné le journaliste de TF1 François Lenglet, qui, mercredi soir, interrogeait le Premier ministre sur le sujet.
Envoyer des signaux rassurantsAu sein de la majorité, la mesure a ses partisans. Yaël Braun-Pivet, la présidente de l'Assemblée nationale, y est favorable. « Je suis partisane de regarder lorsqu'il y a des superdividendes, des superprofits, des rachats d'actions massifs par les entreprises, à une réflexion pour
... Source LePoint.fr
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