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L'Espagne devrait fournir une protection à Puigdemont - ministre
information fournie par Reuters 14/11/2023 à 15:15

L'Espagne devrait accepter de fournir des gardes du corps au dirigeant séparatiste catalan en exil Carles Puigdemont, qui dit craindre pour sa sécurité depuis l'accord sur une amnistie conclu avec le président du gouvernement sortant Pedro Sanchez, a déclaré mardi le ministre de la Présidence et des Relations avec le Parlement, Felix Bolaños.

Le projet prévoit l'amnistie de centaines de responsables politiques ou militants impliqués dans l'organisation en Catalogne du référendum d'auto-détermination de 2017, en échange de l'appui parlementaire des élus du parti Junts per Catalunya de Carles Puigdemont à un nouveau mandat de Pedro Sanchez.

Carles Puigdemont, qui vit en exil en Belgique et qui est menacé d'extradition en Espagne pour avoir mené la tentative de sécession de 2017, devrait être l'un des principaux bénéficiaires de cette loi d'amnistie décriée par l'opposition de droite et d'extrême droite, qui organisent quotidiennement des manifestations de protestation.

Depuis 2018, son cabinet dépose régulièrement auprès des autorités espagnoles une demande "de protection et de sécurité", jusqu'ici restée sans réponse.

A Waterloo où il réside, l'indépendantiste catalan a été plusieurs fois la cible de railleries ou d'insultes de la part d'Espagnols qui l'assimilent à l'auteur d'une tentative de coup d'Etat.

En 2018, il a été approché dans un centre commercial de Copenhague par un jeune Espagnol qui lui a demandé d'embrasser le drapeau espagnol, ce que Carles Puigdemont a accepté en déclarant n'y voir "aucun problème".

Dans une lettre datée du 6 novembre, le bureau du dirigeant séparatiste fait état d'"une augmentation du niveau de danger et de risque".

Interrogé mardi à la radio catalane RAC1, Felix Bolaños a déclaré que cette requête serait probablement approuvée, expliquant que chaque citoyen espagnol a le droit à la sécurité quelles que soient les divergences idéologiques.

Le soutien des sept élus de Junts et d'autres petits partis régionalistes doit théoriquement assurer au socialiste Pedro Sanchez, au pouvoir depuis 2018, une majorité absolue au Congrès des députés lors du vote d'investiture qui aura lieu jeudi.

(Charlie Devereux, Joan Faus, avec Emma Pinedo, Jean-Stéphane Brosse pour le service français, édité par Kate Entringer)

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