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Jeux vidéo: Activision visé par deux plaintes pour "bannissement abusif" des joueurs
information fournie par Boursorama avec AFP 26/09/2024 à 08:33

Le logo du titre phare d'Activision, Call of duty. ( GETTY IMAGES NORTH AMERICA / FERNANDO LEON )

Le logo du titre phare d'Activision, Call of duty. ( GETTY IMAGES NORTH AMERICA / FERNANDO LEON )

L'association de défense des consommateurs UFC Que-Choisir a annoncé jeudi avoir déposé deux plaintes auprès du procureur de la République de Versailles contre le géant américain du jeu vidéo Activision, dénonçant le "bannissement abusif" de certains joueurs.

Elle accuse notamment Activision de bannir "sans préavis ni avertissement" des comptes de joueurs accusés de tricher, qui, "outre l’impossibilité de jouer", se retrouvent alors "brutalement privés de l'accès à leur profil".

Ces plaintes ont été déposées auprès du tribunal judiciaire de Versailles, l'une portée par la fédération UFC-Que Choisir et l'autre par l'association locale de Nancy.

De nombreux jeux vidéo en ligne procèdent régulièrement à des fermetures de comptes lorsque ceux-ci sont soupçonnés d'avoir recours à des logiciels de triche — visant en particulier les joueurs sur ordinateur puisque ces logiciels sont quasiment inexistants sur console.

Se fondant sur près de 150 témoignages, dont la majorité sont des joueurs de "Call of Duty", jeu de tir extrêmement populaire appartenant à Activision, l'association affirme que ces bannissements, temporaires ou définitifs, ne sont souvent pas justifiés, ou seulement via "une réponse générique et lacunaire".

"Activision n'apporte jamais la preuve au consommateur de la véracité de l'utilisation de ce logiciel [de triche]" affirme Magali Buttard, responsable du service juridique d'UFC Que-Choisir, pour qui même des joueurs sur console auraient été victimes de cette pratique.

UFC Que-Choisir estime que l'éventualité d'un bannissement "n'est pas clairement portée à la connaissance du joueur avant et au moment de l'achat", ce qui constitue selon elle "une pratique commerciale trompeuse", qui prive les joueurs "du bénéfice des sommes investies dans le jeu", parfois à hauteur de plusieurs centaines d'euros.

"Un tel manque de transparence et la limitation, en pratique, de la durée d’utilisation du jeu peut également être constitutif du délit d'obsolescence programmée", fait aussi valoir l'association.

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