Lorsqu'il a créé Valorem, il y a pile 25 ans, Jean-Yves Grandidier ne percevait sans doute pas l'ampleur qu'allaient prendre les énergies renouvelables. Les premières éoliennes sortaient tout juste de terre?; en tout cas, aucune politique nationale n'entendait, alors, soutenir les énergies éolienne et solaire comme le gouvernement le fait depuis environ cinq ans. En 2015, la Loi de transition énergétique pour la croissance verte entend porter la part des énergies renouvelables à 23 % de la consommation finale d'énergie en 2020, et à 32 % en 2030.En parallèle, la part de l'énergie nucléaire doit être réduite à 50 %, contre environ 75 % aujourd'hui. Jean-Yves Grandidier veut aller plus loin. Lors du débat sur la loi et son application, il a repris l'un des scénarios édictés par RTE, le gestionnaire du réseau de transport d'électricité, en réduisant encore le nucléaire et en remplaçant les quelques centrales thermiques par des éoliennes et des panneaux solaires. « Le manque d'ambition va nous coûter cher », avertit Grandidier, convaincu que, pour atteindre les objectifs de réduction du CO2, il faut passer à la vitesse supérieure. Alors qu'il vient de lancer, avec d'autres opérateurs, une électricité 100 % « verte et locale », il défend son projet d'une énergie fondée sur 80 % d'énergies renouvelables. Il impliquerait l'érection, en France, de quelque 20 000 éoliennes, soit, compare-t-il, « moins que les 35 000...
Jean-Yves Grandidier: «L'éolien et le solaire sont imbattables»
information fournie par Le Point 03/11/2019 à 09:22

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