Le président du RN a estimé que ce sujet n'était toutefois pas celui qui interessait les Français, près de 10 ans après la rupture politique de Marine Le Pen et de son père.

Jordan Bardella à Paris, le 2 mai 2024. ( AFP / MIGUEL MEDINA )
Oui, le patriarche de l'extrême-droite française, Jean-Marie Le Pen, a tenu dans sa vie "des propos éminemment antisémites", a reconnu jeudi 2 mai l'actuel président du président du Rassemblement national (RN) Jordan Bardella.
"Jean-Marie Le Pen a été condamné pour antisémitisme. Les propos de Jean-Marie Le Pen étaient des propos éminemment antisémites", a dit Jordan Bardella sur BFMTV , lors de son débat pour les élections européennes avec la tête de liste des macronistes Valérie Hayer.
"Déshonneur" ?
"Mais si encore une fois, dix ans après, vous en êtes à appeler Jean-Marie Le Pen au secours, c'est que sans doute vous n'avez pas grand chose à dire sur ce qui intéresse nos concitoyens ", a-t-il lancé à sa contradictrice qui lui demandait de déclarer que "Jean-Marie Le Pen a été le déshonneur" de sa formation politique "pendant 50 ans".
Jordan Bardella, tête de liste du RN et grand favori pour les élections européennes du 9 juin, avait dû reconnaître une "maladresse" en novembre dernier après avoir affirmé quelques jours plus tôt qu'il ne "pensait pas que Jean-Marie Le Pen était antisémite". "Jean-Marie Le Pen s'est évidemment enfermé dans un antisémitisme", avait-il alors déclaré.
Il a ajouté que Marine Le Pen, probable candidate du RN à la présidentielle de 2027, avait rompu politiquement avec son père en 2015.
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