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Israël bloque des dizaines de demandes de visas de travailleurs humanitaires
information fournie par Reuters 28/03/2024 à 18:44

Les difficultés rencontrées pour obtenir l'autorisation de travailler en Israël et dans les territoires palestiniens entravent l'acheminement de l'aide dans la bande de Gaza, selon l'Onu et des travailleurs humanitaires.

Six travailleurs humanitaires de l'Onu et d'autres groupes interrogés par Reuters ont cité des délais d'obtention de visas incompatibles avec l'urgence de la situation, la famine menaçant désormais près de six mois après le début des hostilités entre le Hamas et Israël.

Le ministère israélien des Affaires étrangères n'a pas répondu immédiatement à une demande de commentaire.

Un fonctionnaire israélien qui a demandé à garder l'anonymat a expliqué que la forte demande en visas représentait de fait un défi. Il a ajouté s'interroger sur les objectifs de certains groupes, affirmant que certains travailleurs "ont des desseins qui ne sont pas humanitaires".

Des données transmises par une source de l'Onu à Reuters montrent que 45 demandes de visa sont actuellement en attente, dont plus de la moitié d'entre elles depuis plus de deux mois, et plusieurs autres depuis au moins le mois de novembre.

Vingt autres demandes de visa de la part de travailleurs de l'Onu qui étaient en attente depuis la fin de l'année 2023 ont été complètement abandonnées en raison des retards.

Les missions concernées ont été abandonnées ou reportées, a déclaré la source de l'Onu, qui a demandé à ne pas être identifiée.

"Cela ralentit la réponse à Gaza à un moment où nous avons besoin d'intensifier nos efforts et de disposer de plus de personnel pour gérer les opérations", a souligné la source.

La liste communiquée montre que les blocages affectent 11 agences de l'Onu, avec 18 visas en attente pour l'agence de l'Onu pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), six pour le Programme alimentaire mondial (PAM), six pour l'Unicef et deux pour l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Israël explique ces retards par des pénuries de personnel, en raison de la mobilisation de nombreux réservistes. Mais les fonctionnaires de l'Onu soulignent qu'une réforme des modalités d'octroi entrave les démarches. D'une durée maximale d'un an avant le début du conflit, les visas israéliens ne sont désormais valides que six mois.

(Reportage Emma Farge; version française Stéphanie Hamel, édité par Sophie Louet)

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