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Incendies en Gironde : "On a un petit regain de touristes depuis trois ou quatre jours", se réjouit l'UMIH
information fournie par Boursorama avec Media Services 08/08/2022 à 09:39

Vue aérienne des dégâts causés par les incendies près de La Teste-de-Buch (Gironde), le 29 juillet 2022. ( AFP / THIBAUD MORITZ )

Vue aérienne des dégâts causés par les incendies près de La Teste-de-Buch (Gironde), le 29 juillet 2022. ( AFP / THIBAUD MORITZ )

En juillet, les touristes ont fui la Gironde frappée par deux incendies. Selon Franck Chaumes, président de l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (UMIH) de Gironde, le secteur "espère que la météo sera clémente en septembre pour avoir une arrière saison bénéfique".

Les deux incendies qui ont frappé la Gironde en juillet, en pleine saison estivale, ont mis à mal le secteur du tourisme. Sur l'antenne de BFM Business ce lundi 8 août, Franck Chaumes, président de l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (UMIH) de Gironde, reste cependant optimiste pour les mois d'août et septembre.

"On a un petit regain de touristes depuis trois ou quatre jours. On a l'impression que ça bouge un peu plus que les quinze derniers jours", a-t-il expliqué. Même si la saison restera profondément marquée par les incendies. "Dans la profession, on ne rattrape jamais ce qui a été perdu, c'est impossible. On espère juste que la météo sera clémente en septembre pour avoir une arrière saison bénéfique", a témoigné Franck Chaumes.

"Concernant le moral, on vient de subir quinze jours assez sidérants. Le principal c'est qu'il n'y ait pas de victimes. On a une région et un cadre qui est magnifique, on espère que les touristes seront au rendez-vous tout le mois d'août et en septembre", a-t-il poursuivi.

Puis de préciser que "tous les secteurs ont été touchés : magasins de vêtements, de souvenirs, location de bateaux, de vélos, de villas, l'hôtellerie, la restauration... On est à moins 40%, ce qui n'est pas rien. Mais on a espoir", a continué le président de l'UMIH de Gironde. "On s'est relevés des gilets jaunes, du covid. C'est une catastrophe dans notre région mais on va faire en sorte de se relever aussi", a-t-il avancé.

Un "plan de relance"

Sur le bassin, le poids du tourisme représente 760 millions d'euros injectés dans l'économie locale, soit 10,8 millions de nuitées. Un véritable poumon économique avec une offre de 13.000 emplois entre juin et mai 2022, selon les chiffres du Syndicat Intercommunal du Bassin d'Arcachon (SIBA).

Face aux annulations en cascade, les professionnels se sont mis en ordre de bataille pour tenter de sauver ce qu'il reste de la saison, via un vaste "plan de relance". Une cellule de crise a été mise en place fin juillet pour "accompagner les professionnels subissant un préjudice majeur", a dit Yves Foulon, maire d'Arcachon et président du SIBA, lors d'une présentation aux organisations professionnelles. D'un montant de 100.000 euros pour 15 jours de diffusion, une campagne publicitaire "coup de poing" télévisuelle et numérique entend mettre en valeur les atouts du Bassin. Un "spot promotionnel" est diffusé sur les chaînes de France Télévisions.

3 commentaires

  • 08 août 10:52

    Un drame pour la nature, et aussi pour l'économie touristique. Mais il faut arrêter de promouvoir le tourisme sur le bassin d'Arcachon. C'est que des touristes français moches et fauchés. Ca sert à rien économiquement, c'est mauvais écologiquement, et la vulgarité dérange.


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