Une étude de la Fnaim consacrées aux stations balnéaires vient confirmer la place de choix des célèbres communes de la côte méditerranéenne.

Avec 15.819 euros le mètre carré au 1er juin 2024, Saint-Jean-Cap-Ferrat est la deuxième commune la plus chère de France (illustration) ( AFP / VALERY HACHE )
Trois stations balnéaires de la Côte d'Azur sont les communes de France où l'immobilier est le plus cher, selon une étude de la Fédération nationale de l'immobilier (Fnaim) sur ces communes côtières.
Chez les stars
Avec 16.083 euros le mètre carré au 1er juin 2024, Ramatuelle (Var), sur la presqu'île de Saint-Tropez, est la commune la plus chère. Suivent Saint-Jean-Cap-Ferrat (15.819) dans les Alpes-Maritimes, et Saint-Tropez (14.400) dans le Var.
Sur la côte atlantique, la commune la plus chère est Lège-Cap-Ferret (11.676 euros/m²), suivie par Soorts-Hossegor (9.132) et les Portes-en-Ré (8.088), quand sur les côtes de la Manche, les plus prisées sont le Touquet-Paris-Plage (8.496) et Deauville (6.296).
Dans l'ensemble des 520 stations balnéaires étudiées par la Fnaim, le prix moyen du mètre carré est de 4.514 euros, contre 2.933 euros pour la France entière. Il a baissé depuis un an, de 2,7%, mais moins que le prix national (-3,9%).
Depuis 10 ans, l'immobilier dans les stations balnéaires s'est nettement plus renchéri que la moyenne nationale, une différence presque exclusivement due à la période 2020-2023 marquée par l'envie de vert postérieure aux confinements. Les prix les plus élevés sont pratiqués dans les régions Provence-Alpes-Côte d'Azur (5.820 euros le mètre carré, +0,3% sur un an) et Nouvelle-Aquitaine (5.044, -6,3%), quand les plus bas sont en Normandie (3.394, -4,5%) et Bretagne (3.538, -1,9%).
Les biens immobiliers dans les stations balnéaires menacées par l'érosion côtière ont perdu plus de valeur que les autres depuis un an, mais il est trop tôt pour dire si cette perte de valeur est liée à ce risque ou non, souligne la Fnaim.
D'autant que les années précédentes, les communes à risque, situées pour la plupart en Bretagne et en Nouvelle-Aquitaine, avaient vu leur prix augmenter davantage que les autres.
Les logements des stations balnéaires affichent une meilleure performance énergétique que la moyenne, mais avec d'importantes disparités : ceux jouxtant la Méditerranée sont beaucoup plus performants que ceux des Hauts-de-France ou de Bretagne.
4 commentaires
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer