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"Il faut que Mistral fasse 500 millions de chiffre d'affaires" : le patron de Bpifrance appelle "tout le monde à travailler" avec la start-up française
information fournie par Boursorama avec Media Services 10/02/2025 à 12:04

"Mistral est la chance européenne", et "il n'y en a qu'une", a insisté le patron de la Banque pour l'investissement.

Nicolas Dufourcq à Paris, le 28 novembre 2024. ( AFP / THOMAS SAMSON )

Nicolas Dufourcq à Paris, le 28 novembre 2024. ( AFP / THOMAS SAMSON )

La levée de fonds n'est plus "le sujet". Il faut désormais que Mistral génère des revenus -500 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2025-, a estimé lundi 10 février Nicolas Dufourcq, le directeur général de Bpifrance, qui a appelé "tout le monde" à "travailler avec Mistral".

"Le sujet" pour MistralAI, lancée en 2023, notamment avec un apport de Bpifrance, "ce n'est pas la levée de fonds : ils claquent des doigts et demain, ils ont 2-3 milliards d'euros ", a estimé Nicolas Dufourcq sur BFM Business , alors que la banque publique d'investissement française a annoncé la semaine dernière vouloir investir 10 milliards d'euros dans l'IA d'ici 2029.

"Le sujet, c'est les revenus. Il faut que Mistral fasse 500 millions de chiffre d'affaires en 2025 ", a-t-il poursuivi.

"Sortir du 'piège du bonsaï'"

Mistral a multiplié les annonces ces dernières semaines, en amont du Sommet international pour l'action sur l'intelligence artificielle, organisé lundi et mardi à Paris : partenariats avec Stellantis, France Travail ou l' AFP , lancement d'une application mobile, "Le Chat", ou construction d'un centre de données dans l'Essonne.

"Mistral est la chance européenne", et "il n'y en a qu'une", a souligné M. Dufourcq. "Donc, tout le monde doit travailler avec Mistral". Il a indiqué que c'était le cas à Bpifrance où on en est "extrêmement content".

"Il faut que ces entreprises fassent du revenu le plus vite possible pour sortir du 'piège du bonsaï'", a insisté le patron de Bpifrance, tout en convenant qu'avec "27 marchés, 27 pays, et 27 langues", c'est "beaucoup plus difficile de devenir un leader européen que de devenir un leader américain rapidement" .

Dans des secteurs comme l'IA, "on est dans une guerre de mouvement, et il faut avoir un jeu de jambes de boxeur", a-t-il souligné.

Au passage, le directeur général de Bpifrance, actionnaire du fabricant de verres et lunettes EssilorLuxottica, a prédit qu'il allait se passer "quelque chose d'extraordinaire, probablement dans trois-quatre ans", dans le développement du secteur de l'optique connectée.

18 commentaires

  • 10 février 16:33

    Autant dire "allez-y les yeux fermés" ! Depuis quelques jours, il n'y plus que l'IA qui compte. Et maintenant, c'est sûr de sûr, avec MISTRAL (c'est) gagnant !


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