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Hausse des salaires des enseignants : une " véritable provocation" de Macron, selon un représentant syndical SE-Unsa
information fournie par Boursorama avec Media Services 21/04/2023 à 09:25

Un délégué départemental SE-Unsa estime que l'annonce du chef de l'Etat est une "affiche" qui ne correspond pas à ses promesses de campagne.

Emmanuel Macron, à Ganges, le 20 avril 2023 ( POOL / DANIEL COLE )

Emmanuel Macron, à Ganges, le 20 avril 2023 ( POOL / DANIEL COLE )

Emmanuel Macron a annoncé jeudi 20 avril des augmentations de rémunération pour les enseignants, comme attendu. Elles comporteront une part versée à tous et une part pour les profs qui accepteront de nouvelles missions. Au total, 3 milliards d'euros seront consacrés en année pleine à cette revalorisation.

Pour Olivier Flipo, délégué départemental SE-UNSA, le compte n'y est pas. "Il s'agit purement et simplement d'une tromperie, d'une annonce, d'une affiche, comme d'habitude. Quand on étudie bien la question, on s'aperçoit que ça ne correspond pas du tout à ce qui était prévu quand monsieur Macron avait sa campagne électorale au printemps il y a un an". "Il avait promis 10% de hausse sans conditions. Ca représentait 5 milliards d'euros par an", a t-il affirmé, à l'antenne de franceinfo , vendredi 21 avril.

"Ce sur quoi compte notre président, c'est que certains enseignants soient obligés d'accepter parce qu'ils n'ont pas le choix!", juge t-il.

"Entre 100 et 230 euros par mois" pour tous

La revalorisation "socle" (sans condition), à partir de septembre, permettra de "mettre déjà tout le monde au-dessus de 2.000 euros" net par mois, a expliqué le chef de l'Etat. "Au-delà de ça, c'est à tous les niveaux de carrière qu'il va y avoir une augmentation de rémunération", qui sera comprise "entre 100 et 230 euros par mois" net. L'enveloppe budgétaire pour cette partie de la hausse des rémunérations des enseignants est de 635 millions en 2023 pour une revalorisation au 1er septembre, et 1,905 milliard d'euros en année pleine en 2024.

29 commentaires

  • 21 avril 17:25

    Mon fils a fait sa première rentrée scolaire en tant que professeur des écoles après avoir passé une licence un master et un concours.la première année il n'est pas titulaire car il y a un examen a passer en fin d'année scolaire.
    Le problème ce n'est pas trop les enfants c'est surtout les parents car maintenant c'est la politique de l'enfant roi et on ne peut rien lui dire sans avoir des menaces de parents et pourtant il n'exerce pas en zone prioritaire


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