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Hausse des prix de l'énergie : Bruno Le Maire s'oppose à un bouclier tarifaire pour les entreprises
information fournie par Boursorama avec Media Services 12/09/2022 à 10:28

Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire, à l'Elysée le 7 septembre 2022 ( AFP / Ludovic MARIN )

Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire, à l'Elysée le 7 septembre 2022 ( AFP / Ludovic MARIN )

Face à la hausse des prix de l'énergie, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a fait part, sur LCI ce lundi 12 septembre, de son opposition à un bouclier tarifaire pour les entreprises, expliquant qu'elles peuvent, contrairement aux ménages, "reporter une augmentation sur leurs prix de vente".

Face à l'envolée des prix de l'énergie, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a confirmé, ce lundi 12 septembre sur LCI, le maintien du bouclier tarifaire "pour tous nos compatriotes sans exception pour amortir le choc comme nous le faisons depuis maintenant plus d'un an". Sans ce bouclier tarifaire, "au 1er janvier 2023 vous auriez une augmentation du prix de l'électricité de 120 euros par mois, par ménage, et de 180 euros pour le gaz. Ce serait insupportable", a-t-il expliqué.

Mais ce bouclier tarifaire ne concernera pas les entreprises. "La différence entre les ménages et les entreprises, c'est ce que ces dernières peuvent reporter une augmentation sur leurs prix de vente", a-t-il fait valoir. "L'inflation est une charge qui doit être équitablement répartie, l'État protège, c'est normal, mais il faut qu'une partie des ménages qui le peuvent absorbent également les augmentations, tout comme les entreprises", a complété Bruno Le Maire.

"Il faut bien passer quand même un certain nombre de hausses, même si elles sont contenues. Quand vous avez un prix de l'électricité ou du gaz qui prend 110%, 150% en quelques mois, il serait complètement irresponsable de faire peser la charge de ces augmentations uniquement sur le budget de l'Etat. Il faut que nos compatriotes absorbent une petite part de cette hausse. Ce sera une hausse contenue, raisonnable", a poursuivi le ministre.

Cher bouclier

Le 1er septembre, le ministère de l'Economie et des Finances a signalé que le coût de ce "bouclier tarifaire" sur les prix de l'énergie se chiffrait à 24 milliards d'euros depuis son déploiement à l'automne 2021 pour amortir le choc de l'inflation. La mesure la plus coûteuse porte sur l'électricité : sur l'année 2022, l'Etat aura dépensé 10,5 milliards d'euros pour plafonner à 4 % l'augmentation des tarifs de l'électricité.

La facture de la ristourne sur les prix du carburant s'élèvera elle à 7,5 milliards d'euros. Lancé en avril, le dispositif a été musclé pour les mois de septembre et octobre avec une prise en charge par l'Etat de 30 centimes d'euros par litre, contre 18 centimes jusqu'ici.

Enfin, le gel des prix du gaz devrait coûter 6 milliards d'euros entre octobre 2021 et octobre 2022 , estime Bercy, qui précise que les chiffrages "ont vocation à évoluer en fonction des prix de l'énergie", très volatils ces derniers mois.

7 commentaires

  • 12 septembre 11:59

    @LastTrainForHome, Espagne et Portugal ne sont pas sortis de l'ARENH, ils sont sortis des règles du marché européen de l'électricité.L'ARENH est une invention franco-française, qui s'applique à nous seuls pour casser l'atout que nous avons avec EDF et nous soumettre toujours un peu plus à cette chère commission européenne !


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