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Hausse des prélèvements : l'attractivité de la France menacée par le budget 2025, selon l'institut Rexecode
information fournie par Boursorama avec Media Services 14/02/2025 à 10:01

L'institut note une amélioration de la compétitivité de la France ces dernières années, mais également un "tassement", plus récemment.

( AFP / THIBAUD MORITZ )

( AFP / THIBAUD MORITZ )

Le hausse de certains prélèvement dans le budget de l'État pour 2025, notamment, menacent l'attractivité de la France, alerte vendredi 14 février l'institut Rexecode dans un rapport sur la compétitivité française.

"Les mesures mises en œuvre dans la loi de finances pour 2025 constituent une menace pour l'attractivité de la France, en remettant en question l'effort d'alignement des prélèvements sur l'industrie vers la moyenne européenne ", écrit l'institut dans un rapport annuel sur la compétitivité de l'économie française.

"L'accentuation de la surfiscalité pesant déjà sur le travail qualifié, la suspension de la baisse de la CVAE (un impôt de production pesant sur les entreprises) et la surtaxe d'impôt sur les sociétés constituent des signaux négatifs tout en alourdissant un taux de prélèvements déjà bien plus élevé que dans les autres pays de la zone euro ", poursuit l'institut français, d'inspiration libérale.

Surtaxe sur les grandes entreprises

Définitivement adopté début février au Parlement au terme d'un parcours mouvementé, le budget 2025 prévoit notamment d'imposer un effort exceptionnel aux grandes entreprises .

Plusieurs groupes majeurs de l'économie française, parmi lesquels LVMH, TotalEnergies et Vinci ont critiqué la surtaxe sur les grandes entreprises, une mesure mettant selon eux en exergue un trop-plein fiscal, dans un environnement concurrentiel difficile.

Tout en notant "une amélioration de la situation au cours des dernières années" en matière d'attractivité mesurée par les annonces et les flux d'investissements étrangers ainsi que les volumes d'investissements dans le secteur manufacturier, et "probablement" permise par les réformes récentes, Rexecode met en avant un "tassement", "dans un environnement d'affaiblissement de la demande et de durcissement des conditions de financement".

Ce tassement doit "alerter sur la solidité des acquis récents en matière de réindustrialisation", explique encore l'institut.

1 commentaire

  • 14 février 10:39

    Il est clair que cette augmentation de prélèvements risque d'être pénalisante pour l'économie du pays, sachant que le problème est issu du déficit public. La logique aurait voulu que l'on tente de s'aligner sur les standards européen tant en terme de prélèvements que de dépenses publiques, mais il n'est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir.


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