
Alexandre Loukachenko et Vladimir Poutine en république de Carélie le 26 juillet 2024. ( POOL / ALEXANDER KAZAKOV )
Ces nouvelles mesures portent à plus de 200 le nombre de sanctions britanniques visant le Belarus.
C'est une "réponse aux violations des droits humains et à la facilitation de l'invasion illégale" de l'Ukraine par la Russie. Ce vendredi 9 août, le Royaume-Uni a annoncé de nouvelles sanctions contre trois individus et trois entités au Bélarus .
Le président Alexandre Loukachenko est un soutien et proche allié du président russe Vladimir Poutine, et d'autres sanctions de l'UE ont aussi été décidées après le début de l'offensive russe en Ukraine en février 2022. Minsk est notamment accusé d'avoir permis à la Russie d'utiliser son territoire, notamment pour que ses forces se dirigeant vers Kiev. Ces nouvelles mesures arrivent quatre ans après la réélection contestée d'Alexandre Loukachenko et portent à plus de 200 le nombre de sanctions britanniques visant le Belarus. Londres a annoncé débloquer une enveloppe de 2,5 millions de livres sterling (près de trois millions d'euros) pour aider "la survie des droits humains" dans le pays.
1.400 opposants politiques en prison, des milliers d'autres personnes ont fui le pays
"Quatre ans après les scènes brutales dont nous avons été témoins au Bélarus, la répression sans relâche de Loukachenko ne montre aucun signe de répit : plus de 40.000 citoyens arrêtés pour des poursuites politiques truquées, la société civile et les médias indépendants piétinés et un régime sans la moindre considération pour la démocratie et les droits humains", a dénoncé dans un communiqué le ministre britannique des Affaires étrangères, David Lammy. "Nous soutenons le peuple du Bélarus et sa quête de liberté et de démocratie et appelons le régime à libérer tous les prisonniers politiques immédiatement et sans conditions", a-t-il ajouté. Les nouvelles sanctions annoncées ce vendredi - gels d'avoirs et interdictions de territoire - visent quatre responsables de colonies pénitentiaires et des entreprises du secteur militaire.
Depuis la réélection d'Alexandre Loukachenko il y a quatre ans, la Bélarus a connu une vague de répression de la contestation qui a conduit en prison plus de 1.400 opposants politiques, tandis que des milliers d'autres personnes ont fui le pays, selon l'organisation de défense des droits Viasna.
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