Vladimir Poutine "une guerre très coûteuse" et il "a effrayé et provoqué l'Occident", a estimé le ministre des Affaires étrangères polonais.

Radoslaw Sikorski à Varsovie, en Pologne, le 26 juin 2025. ( AFP / WOJTEK RADWANSKI )
La course à l'armement avait provoqué la chute de l'Union soviétique, et Vladimir Poutine fait exactement la même chose, a souligné jeudi 26 juin le chef de la diplomatie polonaise Radoslaw Sikorski.
Le ministre des Affaires étrangères de ce pays membre de l'Otan s'est exprimé au lendemain du sommet de l'alliance qui a convenu d'augmenter très nettement ses dépenses de défense , considérées comme essentielles pour contrer la menace venant de la Russie.
Vladimir Poutine "devrait comprendre qu'il suit le chemin (du dirigeant soviétique Léonid) Brejnev. Lui même en a parlé un jour, disant que l'Union soviétique s'était effondrée parce qu'elle dépensait trop pour l'armement , et maintenant il fait exactement la même chose", a déclaré Radoslaw Sikorski, lors d'une interview accordée à l' AFP , à l'agence polonaise PAP et l'agence allemande DPA .
"Une économie de la taille du Texas"
"Il mène une guerre très coûteuse, a effrayé et provoqué l'Occident pour qu'il augmente les dépenses de défense (...) Nous on le fait parce que Poutine nous menace", a indiqué Radoslaw Sikorski.
"Cela signifie que, d' une économie de la taille du Texas , Poutine devra extraire encore davantage de fonds pour la défense. Pourvu que cela se solde par un résultat similaire pour le régime (russe), mais en plus rapide", a-t-il ajouté.
Lors d'un sommet de l'Otan à La Haye, les dirigeants des pays membres de l'Alliance ont convenu la veille d'investir 5% de leur Produit intérieur brut (PIB) annuel dans leur sécurité à l'horizon 2035, conformément aux demandes du président américain Donald Trump.
Le compromis élaboré par l'Otan prévoit que les les alliés veulent allouer "au moins 3,5% du PIB" à leurs dépenses militaires et 1,5% supplémentaire à la sécurité au sens large comme la "protection des infrastructures critiques" et la défense des "réseaux".
Les 32 pays membres ont "réaffirmé" leur soutien à l'Ukraine, "dont la sécurité contribue à la nôtre", et ont mentionné "la menace à long terme" que constitue la Russie.
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