Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Grogne des agriculteurs : "Aucune cause ne justifie des dégradations, des violences", estime le président des Jeunes agriculteurs
information fournie par Boursorama avec Media Services 26/01/2024 à 12:24

( AFP / SYLVAIN THOMAS )

( AFP / SYLVAIN THOMAS )

Le Premier ministre Gabriel Attal doit annoncer ce vendredi 26 janvier de premières mesures à effet rapide pour répondre aux revendications des agriculteurs.

La grogne ne faiblit pas chez les agriculteurs. Mercredi et jeudi, des manifestants s'en sont pris à des symboles de l'Etat et à des grandes surfaces. Mais pour le président des Jeunes agriculteurs, Arnaud Gaillot, "aucune cause ne justifie des dégradations, des violences", a-t-il estimé ce vendredi 26 janvier sur Sud Radio.

"On a toujours été très clair, et on l'a répété à nos adhérents, les mobilisations (doivent se faire) dans le respect des biens et des personnes", a déclaré le responsable de l'organisation, qui associée avec la FNSEA, représente la majorité de la profession. "Malheureusement, on a aussi des agriculteurs à l'heure actuelle qui sont désespérés" et "c'est aussi difficile pour nos responsables de les contrôler", a relevé Arnaud Gaillot.

Mais les débordements relevés par exemple à Agen, où des agriculteurs ont déversé mercredi et jeudi purin, pneus et paille devant la préfecture, un restaurant McDonald's et une centrale d'achat du groupe Système U, "ce n'est pas sous nos syndicats", a-t-il affirmé.

Les forces de l'ordre ne sont pas intervenues à ce stade face aux actions des manifestants

Dans le Lot-et-Garonne, c'est la Coordination rurale qui contrôle depuis deux décennies la Chambre d'agriculture départementale. Les forces de l'ordre ne sont pas intervenues à ce stade face aux actions des manifestants, le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, estimant jeudi soir sur TF1 que les agriculteurs ne s'en prenaient pas aux policiers ni aux gendarmes, et ne mettaient pas le feu aux bâtiments publics. Interrogé sur le fait de savoir si le gouvernement était particulièrement indulgent avec eux, Arnaud Gaillot a répondu : "Nous sommes entrés en manifestation depuis le mois d'octobre" avec le retournement de panneaux d'entrée de villages et villes, "j'aimerais qu'on me sorte combien il y eu de policiers blessés depuis avec des manifs d'agriculteurs".

Alors que le Premier ministre Gabriel Attal doit annoncer vendredi après-midi de premières mesures à effet rapide pour répondre aux revendications des agriculteurs, le responsable syndical a aussi souligné que si le gouvernement n'était "pas à la hauteur des réponses", il ne pouvait pas répondre "de la suite du mouvement". "Il ne faut pas qu'on tombe dans le pourrissement de la situation, il ne faut pas que le gouvernement envoie un message de désintérêt ou qu'il n'assume pas ses responsabilités", a déclaré Arnaud Gaillot.

0 commentaire

Signaler le commentaire

Fermer