La fin d'année s'annonce tendue à la SNCF, notamment à cause de la menace d'une grève SNCF le week-end de Noël. Mercredi 7 décembre, la Première ministre Élisabeth Borne a appelé à la "responsabilité" de chacun.

( AFP / JULIEN DE ROSA )
Interrogée sur RTL mercredi 7 décembre, la Première ministre Élisabeth Borne s'est exprimée sur les mouvements sociaux au sein de la SNCF, et sur les chances de les voir reconduits durant les fêtes de fin d'année.
Face à ce scénario, la cheffe du gouvernement rappelle que "des négociations salariales" sont engagées "au sein de la SNCF". Lorsqu'on lui demande si elle peut garantir la présence de trains à Noël, Elisabeth Borne affirme faire "confiance au dialogue social" : "J'appelle chacun à la responsabilité", a-t-elle déclaré.
La direction de la SNCF devrait-t-elle "lâcher du lest" ? Élisabeth Borne ne compte pas faire les négociations "à la place de la direction", assure-t-elle, avant d'insister sur la nécessité d'un dialogue concluant.
"J'appelle à ce que le dialogue social se déroule et que l'on puisse tous passer de bonnes fêtes, je pense qu'on en a tous envie", martèle-t-elle.
La direction de la SNCF reçoit plusieurs syndicats jeudi 8 décembre
Au premier semestre, la SNCF a annoncé un bénéfice net de 928 millions d'euros, contre une perte de 780 millions sur la même période en 2021.
SUD-Rail demande donc 400 euros bruts mensuels en plus pour tous, quand l'Unsa souhaite une hausse de 5% des salaires.
Ces négociations interviennent dans une période tendue à l'approche des fêtes de fin d'année avec le conflit des contrôleurs qui fait déjà peser la menace d'une grève sur le week-end de Noël et celui du nouvel an.
Le collectif à l'origine du mouvement de colère sera reçu par la direction jeudi avec les syndicats Unsa, SUD-Rail et CFDT.
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