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Grèves de mars : le blocage de Paris, objectif affiché des syndicats ?
information fournie par Boursorama avec Media Services 28/02/2023 à 10:18

Dans les colonnes du Parisien , le secrétaire général de l'Unsa Ferroviaire a évoqué la mobilisation à venir à partir de la journée de la journée morte du 7 mars, avec l'ambition de paralyser la capitale "au moins deux week-ends".

Une manifestation contre la réforme des retraites, le 11 février, à Paris ( AFP / CHRISTOPHE ARCHAMBAULT )

Une manifestation contre la réforme des retraites, le 11 février, à Paris ( AFP / CHRISTOPHE ARCHAMBAULT )

Après quelques semaines d'accalmie pendant la période des vacances scolaires, la mobilisation contre la réforme des retraites s'apprête à repartir de plus belle, selon les annonces des syndicats.

La CFDT-Cheminots, quatrième syndicat représentatif de la SNCF, a lancé lundi un appel à la grève reconductible à partir du 7 mars contre la réforme des retraites, rejoignant ainsi la CGT-Cheminots, l'Unsa-Ferroviaire et SUD-Rail. Les quatre syndicats représentatifs du groupe public se sont mis d'accord pour durcir le mouvement, comme l'avaient déjà annoncé le 11 février l'ensemble des organisation syndicales représentatives de la RATP qui ont elles aussi appelé à un mouvement reconductible.

"Quand vous ne paralysez pas la capitale, vous êtes beaucoup moins entendus"

Outre l'opération "France à l'arrêt" clamée par les syndicats, ce mouvement va viser la capitale, selon le secrétaire général de l'Unsa-Ferroviaire. "Il faut que nous menions la grève reconductible au moins pendant dix jours et que nous bloquions Paris au moins deux week-ends" , a ainsi entrevu Didier Mathis, secrétaire général de l’UNSA Ferroviaire, dans les colonnes du Parisien . "Tout le monde est prêt.", a t-il encore assuré.

A l'antenne de BFMTV , le représentant national du syndicat Rémi-Aufrere-Privel a abondé en ce sens. "En France, quand vous ne paralysez pas la capitale, vous êtes beaucoup moins entendus", a t-il jugé lundi 27 janvier, assurant que "tous les services publics sont unis et déterminés."

Interrogée lors de sa visite du Salon de l'Agriculture, Elisabeth Borne a quant à elle appelé les syndicats à la "responsabilité". "On peut s'opposer, on peut faire grève, notamment le 7. Ensuite je pense aussi qu'il faut que chacun prenne en compte la nécessité des Françaises et des Français de se déplacer, donc c'est un appel à la responsabilité", a insisté la Première ministre.

3 commentaires

  • 28 février 11:46

    Ceux qui bloquent la France sont ceux qui sont le moins affectés (ou pas affectés du tout) par la réforme des retraites.


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