Des perturbations sont attendues, notamment à Paris-Orly ainsi que dans plusieurs aéroports à travers la France. Paris-Charles-de-Gaulle n'est pour l'heure pas concerné par les annulations préventives, actées par la Direction générale de l'aviation civile.

(illustration) ( AFP / CHARLY TRIBALLEAU )
En raison de la participation de contrôleurs aériens au mouvement social contre la réforme des retraites, la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) a demandé aux compagnies aériennes d 'annuler un tiers de leurs vols à Paris-Orly pour la journée de mardi 6 juin, a annoncé l'administration.
Ces suppressions préventives ont également été requises pour un vol sur cinq en provenance ou à destination des aéroports de Lyon, Marseille, Nice, Toulouse, Bordeaux et Nantes, a précisé la DGAC dans un communiqué, en prévenant que "des perturbations et des retards" supplémentaires étaient probables.
Ces annulations préventives sont censées mettre en adéquation le trafic et les effectifs d'aiguilleurs du ciel disponibles, afin d'éviter des suppressions de vols sans que les passagers n'aient pu être prévenus. Ces arrêts de travail, à l'appel de syndicats mobilisés contre la réforme des retraites promulguée à la mi-avril, toucheront aussi certains centres en route de la navigation aérienne (CRNA), qui guident les avions survolant le territoire national.
La France, carrefour aérien perturbé
Le contrôle aérien a été l'un des secteurs d'activité qui a connu le plus de perturbations en raison du mouvement social contre la réforme, près de 40 jours depuis le début de l'année, la dernière en date ayant été celle du 1er mai. Étant donné la position géographique de la France, ces grèves ont des effets en cascade sur l'ensemble du trafic aérien européen, ce qui hérisse de nombreux transporteurs étrangers contraints d'annuler ou de retarder des vols.
Le patron de Ryanair, Michael O'Leary, a lancé une pétition pour demander à l'Union européenne de sanctuariser les survols du territoire français en cas de mouvements sociaux. Ce texte a obtenu plus d'1,1 million de signatures. De son côté, l'organisme de surveillance du trafic aérien européen, Eurocontrol, a évalué à 10 millions le nombre de passagers touchés par la grève entre mars et début avril.
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