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Grande distribution et fournisseurs agro-industriels : l'avancée du calendrier des négocations commerciales a "accru les tensions", selon l'Ilec
information fournie par Boursorama avec Media Services 21/02/2024 à 12:10

Photographie d'illustration ( AFP / DENIS CHARLET )

Photographie d'illustration ( AFP / DENIS CHARLET )

Invité ce mercredi 21 février sur BFM Business, le PDG de l'Institut de liaisons des entreprises de consommation (Ilec) estime ne pas avoir été aidé "par le schéma législatif et par l'anticipation" du calendrier.

Les négociations se terminent habituellement le 1er mars mais ont été avancées cette année par le gouvernement qui espérait ainsi que soient répercutées plus vite dans les rayons les baisses de prix de gros de certaines denrées.

"Au lieu d'avoir trois mois de négociations, on a eu que six semaines ou huit semaines", a déploré sur BFM Business Richard Panquiault, PDG de l'Institut de liaisons des entreprises de consommation (Ilec), qui porte la voix des très grands industriels.

Parallèlement, "on n'a pas fait évoluer le calendrier des négociations en amont de la même façon. Ce qui veut dire qu'effectivement quand les industriels ont envoyé leurs tarifs pour négocier avec les distributeurs, la plupart du temps ils n'avaient pas finalisé les contrats en amont avec les agriculteurs. Et c'est ce décalage cette année qui crée des tensions particulières", a avancé Richard Panquiault.

Il y a "bien sûr" régulièrement des "tensions" lors des négociations commerciales, a concédé le patron de l'Ilec, mais "on n'a pas été aidés par le schéma législatif et par l'anticipation" du calendrier, a-t-il déclaré. "Et on n'a pas été non plus aidés par le fait qu'un certain nombre de distributeurs ont décidé qu'on ne négociait plus en France mais en Espagne, aux Pays-Bas", a-t-il taclé, sans citer de noms.

La loi Egalim bientôt renforcée par un texte de loi

La crise agricole a notamment mis la lumière sur les lois Egalim, censées garantir une rémunération décente aux agriculteurs.

Le gouvernement a martelé ces dernières semaines qu'il renforcerait le contrôle des contrats signés dans le cadre des négociations, ainsi que les sanctions pour les industriels et distributeurs qui ne respecteraient pas la loi.

A l'issue des négociations, 1.400 contrôles ont été réalisés sur les 200 plus grands industriels et sur les 5 grands distributeurs, a indiqué mercredi le ministre de l'Eoconomie Bruno Le Maire, évoquant " 150 cas de non-conformité , notamment pour des retards dans la signature des contrats". Des pré-sanctions ont été notifiées.

Le Premier ministre Gabriel Attal a annoncé quant lui qu' un nouveau texte de loi pour "renforcer le dispositif Egalim" serait présenté d'ici l'été.

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