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Grande-Bretagne : La BoE pourrait être "un peu plus agressive" sur la baisse des taux, dit Bailey
information fournie par Reuters 03/10/2024 à 10:35

Andrew Bailey, gouverneur de la Banque d'Angleterre, lors d'une conférence de presse à Londres

Andrew Bailey, gouverneur de la Banque d'Angleterre, lors d'une conférence de presse à Londres

La Banque d'Angleterre (BoE) pourrait réduire ses taux d'intérêt de manière plus "agressive" en cas de nouvelles données rassurantes sur l'inflation, déclare jeudi son gouverneur Andrew Bailey, tout en avertissant que les conflits au Moyen-Orient pourraient faire grimper les prix du pétrole.

Dans un entretien au journal britannique The Guardian, Andrew Bailey indique qu'il est possible que la BoE devienne "un peu plus activiste" et "un peu plus agressive" dans la réduction de ses taux d'intérêt si les nouvelles sur le front de l'inflation continuent d'être bonnes.

Ces déclarations font chuter jeudi la livre sterling, qui recule de 0,9% face au dollar et de 0,8% face à l'euro.

Le rendement à deux ans des emprunts souverains britanniques recule pour sa part de sept points de base, à 3,95%.

Le taux d'escompte - le taux d'intérêt de référence de la BoE - s'établit à 5% après la réduction intervenue en août, la première en quatre ans. Le mois dernier, la banque centrale britannique a opté pour le statu quo mais les investisseurs s'attendent à ce qu'une nouvelle baisse d'un quart de point soit décidée lors de la réunion de novembre.

Auprès du Guardian, Andrew Bailey souligne que les pressions inflationnistes se sont avérées moins persistantes que prévu par la BoE mais pointe le risque représenté par les développements géopolitiques au Moyen-Orient.

"Les préoccupations géopolitiques sont très sérieuses", déclare-t-il. "Ce qui se passe est tragique. Il y a manifestement des tensions et la vraie question est de savoir comment elles peuvent interagir avec des marchés encore assez tendus dans certains endroits".

Le gouverneur de la BoE estime qu'il y a "un engagement fort pour maintenir le marché (du pétrole) stable". "Il y a un point au-delà duquel ce contrôle pourrait s'effondrer si les choses devenaient vraiment mauvaises. Il faut constamment surveiller la situation, car elle pourrait mal tourner", prévient-il.

(Rédigé par William Schomberg à Londres et Gursimran Kaur à Bangalore ; version française Blandine Hénault)

2 commentaires

  • 03 octobre 11:56

    La GB est presque obligée de commercer avec l'Australie, la Nouvelle Zélande à l'autre bout du monde, plutôt qu'avec l'UE qui est à 50 km de ses cotes. L'UE qui est le plus grand marché du monde n'en déplaise.


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